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Le politicien turc Perincek continue de nier le genocide armenien

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    Edicom, Suisse
    31 Juillet 2005


    Le politicien turc Perincek continue de nier le génocide arménien


    Et estime qu'il faudrait abolir la norme pénale contre le racisme -
    Critiques également de la part de l'ambassadeur de Turquie en Suisse
    -
    Zurich (AP) L'enquête ouverte en Suisse contre le politicien turc
    Dogu Perinçek parce qu'il a nié publiquement le génocide arménien
    continue de faire des vagues. Dans une interview au »SonntagsBlick»,
    il a réitéré ses propos négationnistes, estimant par ailleurs que la
    loi suisse contre le racisme devrait être abolie. L'ambassadeur de
    Turquie à Berne a aussi émis des critiques à l'égard de la Suisse.
    Dogu Perinçek, le chef du Parti des travailleurs - parti d'extrême
    gauche marginal en Turquie - a nié le génocide arménien de 1915
    notamment à l'occasion, il y a une semaine, de la commémoration du
    Traité de Lausanne, qui a délimité les frontières de la Turquie
    moderne en 1923.
    Dans l'interview publiée dimanche, il a réaffirmé qu'il n'y avait
    »jamais eu de génocide arménien», que c'était un «mensonge
    historique», de la propagande alimentée par «les impérialistes
    américains et européens». Quant à la norme pénale suisse qui punit
    notamment tout propos public niant, minimisant ou tentant de
    justifier un génocide ou autres crimes contre l'humanité, il
    connaissait son existence avant de s'exprimer. Il considère qu'il
    s'agit là d'une «loi d'inquisition du Moyen-Age» qu'il conviendrait
    de supprimer.

    Critiques de l'ambassadeur turc
    Alev Kilic, ambassadeur de Turquie à Berne, critique également
    l'attitude de la Suisse dans cette affaire. Dans une interview parue
    dans la «NZZ am Sonntag», il qualifie l'enquête ouverte contre Dogu
    Perinçek et l'historien Yusuf Halacoglu de «signe lourd de
    conséquences» à l'égard des Turcs vivant en Suisse. «Cela signifie
    qu'ils doivent se taire».
    La Suisse, qui auparavant en Turquie était citée comme un exemple du
    respect de la liberté d'opinion, ne la respecte pas dans cette
    affaire.
    L'ambassadeur turc n'exclut pas que cela entraîne des conséquences
    diplomatiques. Il ne peut pas garantir que le prochain voyage en
    Turquie du conseiller fédéral Joseph Deiss ne sera pas différé, voire
    annulé.
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