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La Direction Du Haut-Karabakh Condamnee Pour Ses Violences A Legard

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    LA DIRECTION DU HAUT-KARABAKH CONDAMNEE POUR SES VIOLENCES A LEGARD D'UN GROUPE DE L'OPPOSITION D'ARMENIE

    ARMÃ~INIE/HAUT-KARABAKH

    Les dirigeants des partis d'opposition de l'Arménie ont condamné
    les autorités du Haut-Karabakh pour avoir empêché par la force des
    dizaines de membres d'un groupe de l'opposition arménienne d'entrer
    sur le territoire dans le cadre de sa campagne pour un Â" changement
    de régime Â" a Erevan.

    Un cortège de plus de 30 voitures transportant les militants du groupe
    appelé le Parlement fondateur ( anciennement pré-Parlement) a été
    arrêté et attaqué par les forces de sécurité du Haut-Karabakh
    a la frontière de l'Arménie et de République du Haut-Karabakh
    (NKR) samedi.

    Plus d'une douzaine d'opposants, y compris Zhirayr Sefilian le chef
    Parlement Fondateur, ont été blessés lors de cette répression
    violente qui a provoqué l'indignation parmi les détracteurs du
    gouvernement a l'Arménie et au Karabakh.

    Le Parlement Fondateur a insisté sur le fait que la police antiémeute
    du Karabakh a commencé a frapper les militants venus d'Erevan et
    briser leurs voitures après que Sefilian a accepté d'obéir a leurs
    ordres et dit le convoi allait rebrousser chemin. Â" Dès que Zhirayr
    s'est retourné pour rejoindre dans sa voiture et retourné a Erevan,
    ils ont commencé a le frapper, Â" a rapporté l'un des militants,
    Ara Khudaverdian, au service arménien de RFE / RL (Azatutyun.am). Â"
    C'était comme une attaque de bandits Â".

    Â" Tout a commencé après qu'ils ont volé mon appareil photo Â",
    a déclaré un autre militant, Arsen Khechoyan. Il a affirmé que
    deux autres membres du Parlement fondateurs filmant la procession
    avaient aussi vu leurs caméras confisquées.

    La police du Karabakh a défendu l'usage de la force, a laquelle
    il aurait été fait recours au motif d'empêcher tout Â" troubles
    de masse.

    Â" Une déclaration de police a affirmé que les opposants auraient
    été confrontés a de nombreux Arméniens du Karabakh en colère
    s'ils avaient été autorisés a effectuer leur campagne dans la
    république autoproclamée.

    Un porte-parole de Bako Sahakian, le président de la RHK, a même
    justifié la violence et a accusé le Parlement fondateur de recourir
    a des Â" provocations Â". Â" Qu'est-ce que l'Artsakh (Karabakh) a a
    voir avec les développements politiques internes, et le changement
    de régime dans la République d'Arménieâ~@~I ? Â", a ajouté Davit
    Babayan.

    Une séquence de 12 minutes de l'événement publiée dimanche par
    le groupe d'opposition montre que les policiers en uniforme et des
    hommes en civil déployés a un poste de contrôle de la RHK n'ont pas
    été agressés avant de frapper et de donner des coups de pied aux
    membres du Parlement qui se trouvaient assis dans leurs voitures. La
    police a endommagé les véhicules a coup de matraque et a cassé les
    pare-brise, alors même qu'ils s'éloignaient de la scène. Babayan
    a allégué que la force a été utilisée en application de lois au
    motif des insultes qui auraient été proférées par les opposants.

    La vidéo, qui s'est propagée rapidement sur Internet, a provoqué un
    tollé en Arménie où la police antiémeute fait généralement preuve
    de retenue depuis les troubles post-électoraux mortelle de 2008.

    L'opposition arménienne traditionnelle n'a pas hésité a blâmer
    a la fois les dirigeants politiques du Karabakh et de l'Arménie.

    Dans un communiqué publié dimanche, le Congrès national arménien
    (HAK) a lié ces violences a la récente série d'attaques a Erevan
    contre plusieurs militants de l'opposition, dont la plupart sont
    membres ou sympathisants du HAK. Le parti d'opposition dirigé
    par l'ancien Président Levon Ter-Petrosian a affirmé que le
    gouvernement arménien a orchestré cette violence pour neutraliser
    le ressentiment populaire a l'encontre de ses Â" manquements honteux
    Â". Il a également averti que l'incident de samedi pourrait avoir
    un impact Â" très négatif Â" sur l'image du Karabakh a l'étranger.

    Raffi Hovannisian, chef du parti Zharangutyun (Héritage) a blâmé
    de la même facon les présidents Serge Sarkissian et Bako Sahakian
    du Karabakh pour ces violences. Dans un communiqué, Hovannisian a
    déclaré que les deux hommes devraient démissionner Â" pour le bien
    de la justice. Â"

    Nikol Pashinian, une autre figure de l'opposition, a dénoncé cet Â"
    événement monstrueux Â" au début de la session d'hiver du parlement
    de l'Arménie lundi. Pashinian a exhorté le président du parlement
    Galust Sahakian a former une équipe ad hoc de parlementaires et
    a l'envoyer a Stepanakert pour mener une mission d'enquête sur
    les faits.

    Sahakian a répondu en s'engageant a discuter de la question avec
    son homologue du Haut-Karabakh, Ashot Ghulian. Â" Je pense que les
    organismes compétents de la RHK se sont emparés de Â" l'événement
    Â", a-t-il dit. Â" Je vais analyser cette information et réagir a
    votre déclaration Â".

    Certains députés pro-gouvernementaux n'ont pas caché leur
    approbation de cette répression brutale. Â" Le Karabakh est
    interdit aux fauteurs de troubles", a déclaré Manvel Grigorian,
    un général de l'armée a la retraite. "Seuls les citoyens normaux
    peuvent y aller."

    Les dirigeants de la Fédération révolutionnaire arménienne
    (FRA) basés a Erevan, et qui sont en principe dans l'opposition a
    l'administration Sarkissian, mais alliée a la direction de la RHK, ont
    également manifesté leur désaccord. L'un d'eux, Aghvan Vartanian,
    a qualifié la réaction violente des autorités du Karabakh d'Â"
    inacceptable Â".

    Mais tant Vartanian et qu'Armen Rustamian, un autre dirigeant de
    la FRA, ont également critiqué le Parlement Fondateur pour avoir
    tenté de mener campagne au Karabakh en utilisant le 100e anniversaire
    du génocide arménien en Turquie ottomane a des fins de politique
    intérieure. Le centenaire sera officiellement commémoré le 24 Avril.

    Le Parlement fondateur, qui n'est pas représenté a l'Assemblée
    nationale et n'a pas mobilisé de grandes foules jusqu'a présent,
    fait campagne sous le slogan Â" Centenaire sans régime ! Â". Un de
    ses militants a été passé a tabac a Erevan en novembre peu après
    une série d'incendies criminels de voitures appartenant a six autres
    membres du mouvement anti-gouvernemental. Personne n'a été arrêté
    ou poursuivi a la suite de ces actes de vandalisme.

    Vidéo sur le lien plus bas.

    mardi 3 février 2015, Ara ©armenews.com
    http://www.armenews.com/article.php3?id_article=107730




    From: A. Papazian
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