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Mémorial du génocide arménien : le Grand-Lyon a outrepassé ses droit

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    LyonCapitale.fr
    30 déc. 2010?


    Mémorial du génocide arménien : le Grand-Lyon a outrepassé ses droits

    Par Lucie Blanchard

    Posté le 30/12/2010 à 17:20 | lu 821 fois | La cour
    administrative d'appel de Lyon a confirmé le 28 décembre, l'annulation
    des arrêtés autorisant l'installation du Mémorial du génocide des
    Arméniens place Antonin-Poncet à Lyon 2e. Le premier jugement,
    quasiment identique, avait été rendu le 3 avril 2008.

    La cour administrative d'appel de Lyon vient de rendre un arrêt pour
    le moins inquiétant concernant la gestion de l'espace public par la
    communauté urbaine de Lyon. Le 29 décembre, la Cour a en effet jugé
    que le Mémorial lyonnais du génocide des Arméniens, installé depuis
    plus de trois ans au pied du clocher de l'ancien hà´pital de la
    Charité, à Lyon 2e, n'aurait jamais dà» voir le jour.

    Théoriquement, il pouvait être érigé mais les vices de formes employés
    pour faire naïtre ce mémorial ont été décelés par l'association de
    défense et de protection des places Bellecour et Antonin Poncet,
    confirmé par le tribunal il y a deux ans et demi et maintenant par la
    Cour d'appel. Le vice-président chargé de la voirie à l'époque au
    Grand Lyon, celui qui a signé les deux arrêtés aujourd'hui annulés par
    la Cour, n'était pas compétent pour le faire. Le président de
    l'époque, un certain Gérard Collomb, lui a pourtant délégué ses
    pouvoirs pour le faire. C'est ce que reproche la Cour aujourd'hui au
    Grand Lyon qui motive ainsi son arrêt :

    "Depuis la suppression du parking (de surface, NDLR) qui existait sur
    la place Antonin Poncet, écrit la cour, la communauté urbaine de Lyon
    n'exerce légalement plus aucune compétence (de voirie, NDLR) sur cette
    place (Antonin Poncet, NDLR)". Néanmoins, n'ayant pas été réintégrée
    dans le patrimoine de la ville "aucun acte contraire n'est intervenu
    pour formaliser cette réintégration", écrit la Cour; le Grand Lyon
    continue donc "d'y exercer les droits et prérogatives du
    propriétaire". Il est donc compétent "pour [y] délivrer des
    autorisations d'occupation temporaires comportant emprise", mais par
    la voix de son président et non de son vice-président chargé de la
    voirie. Simple vice de forme donc.

    Le Grand Lyon aurait dà» prendre à sa charge l'entretien du Mémorial

    Par ailleurs, la Cour a jugé à l'issue de l'audience du 7 décembre
    2010 que le Grand Lyon n'aurait jamais dà» confier l'entretien du
    mémorial à l'Association du même nom. "En délivrant (¦) une
    autorisation de construire un monument à l'Association pour le
    mémorial lyonnais du génocide des Arméniens et en mettant à la charge
    de cette dernià¨re des obligations particulià¨res d'entretien de
    propreté, de sécurité et de responsabilité, écrit la Cour d'appel
    administrative de Lyon, alors que l'article 4 des statuts (de
    l'association, NDLR), dans sa rédaction alors applicable, prévoyait la
    dissolution de l'association aprà¨s la réalisation du mémorial, le
    président de la communauté urbaine de Lyon a méconnu son obligation
    d'assurer la conservation du domaine public communautaire".

    Eu égard à ces deux vices de formes ou manquements, la Cour a confirmé
    le 28 décembre l'annulation des deux arrêtés pris les 4 avril 2005 et
    5 avril 2006 par le Grand Lyon, ceux qui autorisaient l'Association
    pour le mémorial lyonnais du génocide arménien à ériger le mémorial et
    à l'entretenir par la suite. Elle a condamné également la communauté
    urbaine à verser 1200 euros à l'Association de défense et de
    protection des places Bellecour et Antonin Poncet à l'origine de la
    plainte devant la juridiction administrative. Une association
    soutenue, entre autres, par une certaine Marie-Chantal D. qui n'est
    autre que Marie-Chantal Desbazeille, ancienne maire UMP du 7e
    arrondissement lyonnais.

    http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Actualite/Justice/Memorial-du-genocide-armenien-le-Grand-Lyon-a-outrepasse-ses-droits




    From: A. Papazian
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