Announcement

Collapse
No announcement yet.

Un leader de l'opposition emprisonné en grève de la faim

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Un leader de l'opposition emprisonné en grève de la faim

    ARMENIE
    Un leader de l'opposition emprisonné en grève de la faim


    Le dirigeant des manifestants anti-gouvernementaux qui se sont
    affrontés avec la police anti-émeute à Erevan le mois dernier aurait
    entamé une grève de la faim en prison pour exiger que les autorités
    policières ne s'oppose plus à tout contact direct entre lui et ses
    parents.

    Shant Harutiunian, un militant nationaliste et vétéran de la guerre et
    13 autres hommes ont été détenus au secret depuis son arrestation le 5
    Novembre lors de ce qui a été qualifié par la police de tentative de
    renverser le gouvernement. La police antiémeute a utilisé la force
    contre eux et des dizaines d'autres hommes armés de btons et de
    grenades assourdissantes ont alors tenté de marcher vers le btiment
    de l'administration présidentielle. Les détenus risquent une peine
    d'emprisonnement de cinq à dix ans s'ils sont reconnus coupables des
    accusations de voies de fait portées par la police.

    Selon la femme d'Harutiunian, Ruzan Badalian, le militant a commencé à
    refuser la nourriture dans une prison d'Erevan mardi soir. « Le 18
    Décembre, Shant Harutiunian a demandé aux enquêteurs de lever
    l'interdiction de visites, mais sa demande a été rejetée » a-t-elle
    dit au service arménien de RFE / RL (Azatutyun.am). « Il a averti
    qu'il ira en grève de la faim si l'interdiction n'est pas levée ».

    Badalian se plaint de ce que l'administration pénitentiaire ait
    interdit même les conversations téléphoniques entre son mari et les
    membres de sa famille. « Il est totalement isolé » dit-elle. « Nous
    recevons des informations que par son avocat ».

    Badalian et les parents des autres détenus ont fait un piquet devant
    le Bureau du Procureur général en fin de semaine dernière pour
    demander la levée de l'interdiction. Ils ont été rejoints par
    plusieurs dizaines d'autres manifestants, parmi eux le défenseur des
    droits humains Artur Sakunts. Ce dernier a déclaré que, bien que la
    loi arménienne permet à la police de détenir des suspects au secret
    que la mesure est trop sévère par rapport au cas d'Harutiunian.

    mercredi 1er janvier 2014,
    Stéphane ©armenews.com



    From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Working...
X