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La communaute armenienne en France

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  • La communaute armenienne en France

    Agence France Presse
    29 septembre 2006 vendredi

    La communauté arménienne en France (ENCADRE)

    Paris


    La communauté arménienne en France compte aujourd'hui quelque 450.000
    membres, soit la plus importante en Europe occidentale, selon le
    Centre de recherches sur la diaspora arménienne (CRDA).

    Trois vagues d'immigration marquent principalement son arrivée sur le
    territoire : celle de négociants à Marseille au XVIIe siècle, celle
    des rescapés du génocide de 1915 par les Turcs et enfin celle de
    ressortissants plus jeunes nés au Proche-Orient et en Turquie.

    Survivants et descendants (troisième et quatrième générations
    aujourd'hui) sont principalement regroupés dans trois zones
    géographiques avec 200.000 personnes en région parisienne, 150.000 à
    Marseille (Provence-Alpes-Côte d'Azur) puis 100.000 en Rhône-Alpes,
    notamment à Lyon.

    Alfortville, dans le Val-de-Marne, surnommée "la petite Arménie",
    reste la ville la plus représentative, avec un Arménien pour six
    habitants.

    La communauté vit dans une assez grande pluralité politique et
    religieuse, une majorité restant fidèle à l'église nationale
    arménienne (chrétienne orientale).

    Elle poursuit par ailleurs un travail important de culture et de
    mémoire avec au moins six établissements scolaires arméniens, une
    centaine "d'écoles du dimanche" ainsi que la création du CRDA (Centre
    de recherches sur la diaspora arménienne) en 1976.

    Ce centre conserve des milliers de documents sur l'histoire du peuple
    arménien, marquée essentiellement par le génocide de 1915 par les
    Turcs. Les Arméniens estiment que jusqu'à 1,5 million des leurs ont
    péri dans un génocide orchestré par l'Empire ottoman entre 1915 et
    1917.

    Une proposition de loi socialiste vise par ailleurs à compléter la
    loi du 29 janvier 2001 par laquelle la France reconnaît le génocide
    arménien. Elle fait de la négation du génocide un délit punissable
    d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. Son examen par
    l'Assemblée nationale a toutefois été interrompu sans être achevé et
    son vote reporté sine die, le 18 mai.

    Le président Jacques Chirac a lié implicitement l'adhésion de la
    Turquie à l'Union européenne à la reconnaissance du génocide
    arménien, dans une interview aux "Nouvelles d'Arménie" rendue
    publique mercredi par le mensuel.
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