Announcement

Collapse
No announcement yet.

UE/Armenie: Steinmeier insiste sur les reformes et le bon voisinage

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • UE/Armenie: Steinmeier insiste sur les reformes et le bon voisinage

    Europolitique
    23 février 2007


    UE/ARMÉNIE : M. STEINMEIER INSISTE SUR LES RÉFORMES ET LE BON
    VOISINAGE .

    A l'occasion de sa visite en Arménie le 20 février - dernière étape
    de sa tournée dans les pays du Caucase du sud (voir Europolitique n°
    3251 et 3252) - le ministre allemand des Affaires étrangères
    Frank-Walter Steinmeier a souligné l'importance que revêtent pour ce
    pays les élections législatives prévues en mai. Il espère qu'il en
    ressortira un gouvernement qui continuera systématiquement sur la
    voie des réformes suivie jusqu'à présent. L'UE, a-t-il ajouté,
    participera à la mission internationale d'observation.

    Selon Vardan Oskanyan, ministre arménien des Affaires étrangères, la
    visite du ministre allemand est, en raison de la présidence allemande
    de l'UE, essentielle pour les relations entre l'UE et l'Arménie.

    M.Steinmeier a fait référence au plan d'action adopté à la fin de
    l'année dernière, plan qui contient de nombreuses approches pour la
    coopération et qu'il convient maintenant de mettre en uvre. Il a
    ajouté que l'on voulait parallèlement renforcer la coopération
    régionale autour de la mer Noire. L'Arménie veut également y
    participer activement. Les possibilités de cette coopération
    transnationale seraient cependant restreintes par les conflits
    régionaux existant dans le Caucase du Sud. Le ministre allemand a
    exprimé son espoir que les pays du Caucase du Sud reconnaissent, à
    l'instar des États membres actuels de l'UE dans les années 1950, les
    diverses perspectives et possibilités qu'offre pour toutes les
    parties une coopération régionale intensive.

    PROBLÈME FRONTALIERS

    En ce qui concerne le conflit latent du Haut-Karabakh entre l'Arménie
    et l'Azerbaïdjan, M. Steinmeier a exprimé son souhait que les
    documents élaborés ces derniers mois sous la médiation des
    co-présidents du groupe de Minsk (France, Russie, États-Unis)
    contiennent des éléments qui puissent contribuer à une solution. Dans
    ce cadre, a-t-il précisé, une « porte pour des négociations finales »
    pourrait s'ouvrir après les élections législatives en Arménie qui se
    tiendront en mai de cette année. En outre, une résolution du conflit
    du Haut-Karabakh offrirait pour l'Arménie plus de chances de déployer
    ses possibilités économiques. Le ministre arménien des Affaires
    étrangères Oskanian n'a pas expressément exclu une solution cette
    année encore du conflit du Haut-Karabakh.

    Dans les relations entre l'Arménie et la Turquie aussi, il existe,
    selon le ministre fédéral, « encore de nombreux problèmes non résolus
    et des postes frontière, surtout, restent fermés ». Selon le ministre
    allemand, la participation du vice-premier ministre arménien aux
    obsèques de Hrant Dink en Turquie a été dans cette optique un petit
    signe encourageant. M. Steinmeier a déclaré qu'il espérait que ceci
    permettrait de progresser dans l'amélioration des relations
    bilatérales. Son collègue arménien s'est toutefois montré à cet égard
    plus pessimiste.

    CAUCASE DU SUD

    À la fin de son voyage, M. Steinmeier a mis l'accent sur les efforts
    de transformation considérables fournis par les trois pays du Caucase
    du Sud depuis le début des années 1990. Il considère que ce processus
    de réforme, concernant également les structures internes à l'État,
    sera poursuivi de manière systématique. Il a déclaré qu'en effectuant
    ce voyage, il voulait envoyer un signal clair de la volonté de l'UE à
    s'engager plus fortement dans le Caucase du Sud. L'intérêt européen
    est en effet de voir un développement stable dans le voisinage
    immédiat de l'Union européenne. C'est pourquoi la présidence
    allemande de l'UE s'engage en faveur d'une politique européenne de
    voisinage engagée. En ce sens, le ministre fédéral Steinmeier a
    indiqué avoir trouvé dans la région des partenaires intéressés.

    Les trois pays de la région, Azerbaïdjan, Géorgie, Arménie, ont été
    inclus dans la politique européenne de voisinage en 2004, notamment à
    l'initiative de l'Allemagne. Le 14 novembre 2006, des plans d'action
    ont été adoptés avec ces trois pays, dont la mise en oeuvre devrait
    les rapprocher davantage des critères européens.
Working...
X