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Le Genocide Des Armeniens

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    LE GENOCIDE DES ARMENIENS

    Le Temps, Suisse
    6 mars 2007

    A la veille de son procès a Lausanne, Dogu Perincek a declare ne pas
    s'attendre a etre condamne par la justice pour avoir nie le genocide
    des Armeniens. Le president du Parti des travailleurs turcs estime
    que l'opinion est en train de changer en Suisse et se felicite des
    prises de position de Christoph Blocher. (Lire en page 10).

    Le 24 avril 1915, plusieurs centaines d'intellectuels et notables
    armeniens sont arretes a Constantinople, puis tues ou deportes. Cette
    date est consideree comme le debut des operations de destruction totale
    du peuple armenien decidee par les Jeunes-Turcs, qui voient en lui
    une cinquième colonne de la Russie. Le 7 avril, la ville de Van, a
    l'est de la Turquie, s'etait donne un gouvernement armenien autonome,
    avec l'appui du tsar. Ce geste avait souleve l'espoir des quelque
    deux millions d'Armeniens de Turquie. Dès lors, ceux-ci devenaient
    des ennemis a abattre.

    Les Jeunes-Turcs procèdent avec methode. Leur ministre de l'Interieur,
    Talaat Pacha(ci-contre), envoie un telegramme aux cellules de base
    du regime: "Le gouvernement a decide de detruire tous les Armeniens
    residant en Turquie. Il faut mettre fin a leur existence, aussi
    criminelles que soient les mesures a prendre. Il ne faut tenir compte
    ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur
    place ici."

    Massacres, exactions, deportations, spoliations se poursuivent
    jusqu'en août 1916. Les deux tiers de la population armenienne de
    Turquie, evaluee a deux millions d'âmes, disparaissent. En 1919,
    a la Conference de Paris, la Turquie admet ce fait, quoique en
    minimisant les chiffres. Lors de la signature du Traite de Sèvres,
    en 1920, elle s'engage a poursuivre les responsables des massacres
    et a proceder a des reparations. Mais le sursaut nationaliste de
    Kemal Ataturk aboutit a une amnistie generale en mars 1923. Depuis,
    le regime turc s'en tient a une version qui ne retient "que" 300000
    morts survenues lors de "transferts" d'Armeniens sous la responsabilite
    "d'elements qui ont agi de manière inadmissible".

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