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Premier disque pour le jazzman Arden Arapyan

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  • Premier disque pour le jazzman Arden Arapyan

    Courier Laval, Montreal, Canada
    6 juin 2011


    Premier disque pour le jazzman Arden Arapyan

    Publié le 6 Juin 2011
    Benoit LeBlanc Sujets : General Motors , Montréal , Arménie , Floride


    Arden Arapyan lance Vahak, son premier album. Le pianiste de jazz
    lavallois a été récipiendaire du Grand Prix de jazz General Motors, au
    Festival international de jazz de Montréal, en 2008, avec l'ensemble
    qui porte son nom,

    Cherchant un titre accrocheur, qui illustre bien son jazz aux
    multiples influences ethniques, le musicien a fixé son choix sur le
    prénom de son père. Ce qui décrit bien son style, principalement ancré
    dans ses origines arméniennes,

    «Mon père est un grand amateur de musique, qui a déjà chanté dans un
    groupe, raconte Arden Arapyan. Pendant nos longs voyages jusqu'en
    Floride, c'est lui qui m'a fait découvrir des musiques de tous les
    pays, de toutes les langues: en italien, français, espagnol et bien
    sûr, arménien.»

    Longue aventure

    Si les neuf titres ont été finalement enregistrés en avril 2009,
    l'album a été lancé en mars 2011, sous étiquette indépendante.

    «Ce sont des pièces que j'ai composées de 2003 à 2009, la plupart pour
    des concours, indique Arden Arapyan. Ça touche beaucoup de styles.»

    L'Arménie au coeur

    L'album s'ouvre sur une ligne traditionnelle arménienne de clarinette,
    cadeau de Vagharshak Adamian, dans Kamin. L'ensemble pousse plus loin
    cette mélodie à force d'une polyrythmique efficace, avec le piano
    d'Arapyan, la batterie de Michael Gasselsdorfer et la basse de Kyle
    Morin.

    Sur Donadzar, le groupe reprend une chanson de Noël arménienne, dans
    des arrangements dynamiques à la John Coltrane, alors que Romance est
    un réarrangement d'un air classique du grand Aram Khachaturian,
    transformé en ballade jazz.

    Avec Sevane, le jeune compositeur donne sa version d'une très vieille
    chanson traditionnelle, qui célèbre la beauté du plus grand lac
    d'Arménie. Dernière touche accordée au pays de ses ancêtres, la pièce
    Urgency s'attarde plutôt à une musique de danse guerrière, bien
    explosive.

    «Nous avons fait mijoter subtilement ces airs traditionnels pour en
    tirer toute leur intensité, en y allant de rythmiques inusitées, très
    contemporaines, souligne Arden Arapyan. Je n'ai pas fait exprès de
    mettre autant de références arméniennes. Ces racines sont en moi. Je
    voulais aussi développer un son original.»

    Tour du monde

    Le groupe aime aussi jouer avec les rythmes moyen-orientaux, notamment
    sur Quicksand, un air soutenu par la darbouka de Charbel Akiki et une
    mélodie épurée.

    La trompette de Ron Dilauro et le saxophone de Giovany Arteaga se font
    surtout sentir sur Tough Luck et El Rey Leon, dans lesquels Arden
    Arapyan déploie son amour du jazz d'Amérique du Sud, plus
    spécifiquement cubain.

    «J'ai fait appel à l'un des meilleurs percussionnistes de musique
    latine du Québec, Kiko Osorio. Il est hallucinant!» observe le
    pianiste et compositeur, qui a grandi dans Chomedey.

    Jazz et blues

    Avec Ain't got no blues, qui termine son premier opus, Arden Arapyan
    retourne aux sources du jazz. On sent l'influence de Charlie Baker.
    «Il me manquait une pièce, précise-t-il. Je l'ai composé en deux
    minutes, pendant un arrêt à la salle de bain.»

    D'ici l'automne, Arden Arapyan promènera son matériel sur les scènes
    du Québec et de l'Ontario, espérant recevoir bientôt des invitations
    des festivals internationaux de musique jazz.

    Information sur Arden Arapyan et sa musique: www.myspace.com/ardenmusica .


    From: Baghdasarian
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