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La Géorgie toujours en quête d'investissements étrangers

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    GEORGIE
    La Géorgie toujours en quête d'investissements étrangers

    Des immeubles ultra-modernes ont beau être construits dans la
    capitale, Tbilissi, la Géorgie manque cruellement d'investissements,
    vingt ans après l'indépendance et huit après la révolution de la rose
    qui a ouvert les portes de ce pays du Caucase aux Occidentaux.

    Bientôt, un nouveau btiment va être érigé sur la place centrale de
    Tbilissi, le milliardaire américain Donald Trump ayant récemment signé
    un accord pour y construire une de ses fameuses tours, ainsi qu'une
    autre dans la station balnéaire de Batoumi, sur les rives de la mer
    Noire.

    Un accord de bon augure pour cette ex-république soviétique qui lutte
    pour attirer de nouveau les investisseurs étrangers, ceux-ci ayant fui
    massivement le pays il y a trois ans en raison de la crise mondiale et
    de la courte guerre contre la Russie en août 2008.

    Les investissements directs étrangers (IDE) ont reculé de 16% en 2010,
    à 553 millions de dollars (397 millions d'euros), après une chute de
    59% en 2009, selon des chiffres publiés récemment par le service des
    statistiques géorgien.

    "Les investisseurs voient des risques ici, et l'invasion russe a nui à
    l'image de la Géorgie comme un endroit attractif pour les
    investissements", explique Giorgi Gaganidze, économiste de
    l'université de Tbilissi.

    "Nous avions une bonne croissance économique avant la guerre, donc
    nous devons montrer qu'il n'y a pas de risque de nouveau conflit et
    inspirer la confiance aux investisseurs", poursuit-il.

    A cheval entre l'Europe et l'Asie, la Géorgie peut servir de porte
    d'entrée pour les compagnies étrangères vers la mer Caspienne, riche
    en hydrocarbures, et les marchés d'Asie centrale, plaide Fady Asly,
    président de la Chambre internationale de commerce à Tbilissi.

    Le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, assure qu'il veut
    transformer ce pays pauvre, à l'histoire récente troublée, en un
    nouveau Singapour.

    Les agences de notation financières ont récemment estimé que les
    risques politiques s'étaient atténués dans cette petite république.

    De son côté, la Banque mondiale a salué la volonté de son
    administration pro-occidentale de libéraliser les affaires et de
    lutter contre la corruption institutionnelle.

    "Nous avons éliminé toutes les lois et règlements sur le business,
    embauché des gens formés à l'occidentale et mis fin à la corruption",
    assure le ministre de l'Economie Vera Kobalia.

    Les détracteurs des autorités les accusent cependant d'accorder en
    priorité les contrats aux entreprises liées au gouvernement et de
    rançonner les petites entreprises pour accroître les revenus de
    l'Etat.

    Ils signalent aussi le procès controversé de deux hommes d'affaires
    israéliens accusés d'avoir corrompu un vice-ministre. Les hommes
    d'affaires affirment qu'ils ont été piégés et dénoncent les risques
    des investissements en Géorgie.

    La Géorgie pourrait être un "paradis" pour les investisseurs étrangers
    "mais vu qu'il n'y a pas de système judiciaire ou de marché
    indépendant, ils risquent d'avoir des problèmes", a déclaré Tina
    Khidasheli, chef du Parti républicain.

    Les autorités ont organisé une vaste campagne de communication, avec
    des clips destinés à être diffusés sur des chaînes internationales
    comme CNN, appelant à investir dans le secteur hydro-électrique, le
    tourisme ou encore l'agriculture.

    Elles ont aussi lancé un projet singulier encourageant les fermiers
    blancs d'Afrique du sud expropriés à s'installer en Géorgie pour
    apporter leur expérience et permettre de créer de nouveaux emplois
    dans le secteur agricole.

    samedi 2 avril 2011,
    Sté[email protected]




    From: A. Papazian
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