Announcement

Collapse
No announcement yet.

Les Editeurs Armeniens Luttent Pour Leurs Biens

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Les Editeurs Armeniens Luttent Pour Leurs Biens

    LES EDITEURS ARMENIENS LUTTENT POUR LEURS BIENS

    http://www.tdg.ch/node/335170
    1 mai 2011â~@~N

    Edition | Mkrtich Matevosian nous raconte la situation des éditeurs
    en Arménie, hôte d'honneur du Salon du livre

    L'Arménie, invitée d'honneur au Salon du livre, fête cette année
    ses 500â~@~Ians d'imprimerie. L'an prochain, Erevan sera consacrée
    capitale mondiale du livre par l'Unesco. Nul doute, l'écriture
    est au cÅ"ur de l'identité du pays. Qui peine pourtant a publier
    ses auteurs. Depuis l'indépendance en 1991, le marché du livre
    s'est rétracté, les moyens ont manqué et le livre est devenu un
    bien luxueux.

    A défaut d'en faire un business, les éditeurs contemporains font
    de leur métier un acte militant. Â"Le tirage moyen en Arménie est
    de 500 exemplaires, c'est très peu, explique Mkrtich Matevosian,
    fondateur de la maison d'édition Actual Art. Nous sommes un petit
    groupe d'enthousiastes a pratiquer cette profession aujourd'hui. Par
    passion, mais surtout parce que c'est quelque chose qui doit se
    faire. Après l'effondrement du régime soviétique, c'est comme si
    on avait tout recommencé a zéro. On doit constituer un système qui
    tient la route.Â" Et prendre une revanche sur leur culture, longtemps
    muselée: Â"Pendant toute l'époque soviétique, on a été a la
    traîne. Les ouvrages étaient avant tout traduits en russe. Il est
    primordial maintenant d'avoir des traductions dans notre langue. Et
    de traduire des auteurs arméniens, d'Arménie ou de la diaspora,
    en francais.Â"

    Peintre, graphiste et ancien chef du département des beaux-arts
    au Ministère de la culture, Mkrtich Matevosian s'est lancé dans
    l'édition a Everan en 1995. Les Russes avaient entraîné dans leur
    chute de nombreuses librairies et plus généralement le marché du
    livre et ses nombreux soutiens soviétiques. Â"On avait tellement
    rêvé d'en finir avec la censure. C'est dommage que le marché ait
    pris ce tournant, mais c'est peut-être aussi un peu notre faute. On
    aurait dÃ" faire en sorte que toutes les industries ne s'effondrent
    pas avec le régime.Â"

    De la censure, il reste aujourd'hui des traces, Â"même si elle ne
    s'exerce pas en tant que telle. Dernièrement, un fonctionnaire du
    ministère a fait arracher des pages d'une BD qui traitait de thèmes
    politiques. Il n'avait recu aucun ordre supérieur. Mais c'est comme
    ca que ca se passe, certains pèchent par excès de zèle.Â"

    Aujourd'hui, le marché continue de souffrir du manque de
    considération de l'Etat, dont les lois rendent difficile la vie
    des professionnels.

    Â"Contrairement a une majorité de pays, le livre est chez nous
    considéré comme n'importe quel bien. La TVA s'élève a 20%. Mais
    entre éditeurs, on travaille main dans la main. C'est comme lorsque
    l'on apprend a marcher. Plus on a de monde a ses côtés, plus on a
    de chance d'y arriver.Â"

    Salon international du livre et de la presse a Palexpo. De
    nombreuses activités ont lieu sur le stand arménien. Débats
    lundi, 16â~@~Ih, Â"Le rôle des associations arméniennes: entre
    tradition et intégration, perte d'identité ou réveil?Â"
    et mardi, 15â~@~Ihâ~@~I15, Â"Comment défendre une culture
    minoritaireÂ". Programme complet sur www.salondulivre.ch




    From: A. Papazian
Working...
X