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Les Memoriaux Du Genocide : Symbolisme, Usage Rituel Et Significatio

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  • Les Memoriaux Du Genocide : Symbolisme, Usage Rituel Et Significatio

    LES MEMORIAUX DU GENOCIDE : SYMBOLISME, USAGE RITUEL ET SIGNIFICATION
    par Jean Murachanian

    Source/Lien : Armenian Trends - Mes Armenies
    Publie le : 27-06-2011

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
    invite a lire cette information traduite par Georges Festa et publiee
    sur le site 'Armenian Trends - Mes Armenies' le 25 juin 2011.

    Photo : Memorial du Genocide armenien, Montebello, Californie
    (Etats-Unis) © en.wikipedia.org- Khatchkar-Memorial, Parlement des
    Nouvelles Galles du Sud, Sydney (Australie) © www.armenian-genocide.org
    - Eglise-Memorial de Deir-es-Zor (Syrie) © en.wikipedia.org - Memorial
    du genocide armenien, Bikfaya (Liban) © en.wikipedia.org - Memorial
    du Genocide armenien, Erevan (Armenie)

    Les memoriaux du genocide : symbolisme, usage rituel et signification

    www.criticsforum.org

    Cette annee [2011], le 24 avril tombe un dimanche de Pâques, une
    coïncidence significative sur le plan symbolique, a la fois tragique
    et emplie d'esperance. Naturellement, cette confluence presente
    aussi des difficultes d'organisation pour de nombreux membres de la
    communaute armenienne. En raison de cet etat de fait, le programme de
    commemoration au Memorial du Genocide de Montebello, en Californie,
    par exemple, aura lieu la veille, le 23 avril.

    Or ce genre de conflits, en apparence anodins, nous donne aussi
    l'occasion d'aborder leur signification symbolique. Comme l'a rappele
    Monseigneur Anouchavan Zhamkotchian, doyen a la Faculte de Theologie
    de l'Universite d'Etat d'Erevan, concernant cette convergence de
    jours sacres, tout en encourageant la reconnaissance de cette double
    signification du 24 avril 2011 : " Nous devons tout d'abord rendre
    hommage a la memoire des victimes innocentes du genocide, puis prier
    pour la Resurrection. Il y a comme un symbole dans cette coïncidence.

    Et l'existence du peuple armenien symbolise la Resurrection meme. Nous
    avons prouve qu'un peuple peut revivre après un massacre et meme
    devenir plus fort. "

    La convergence de ces deux commemorations soumet plusieurs questions,
    en particulier au regard des expressions de l'identite armenienne. La
    commemoration du genocide acquiert-elle davantage de sens par
    l'entremise d'un monument ? La participation a une manifestation
    commemorative a-t-elle plus a voir avec l'affirmation de l'identite
    armenienne, compte tenu en particulier de son caractère precaire en
    diaspora, ou bien avec la demande de reconnaissance de la part de
    l'Etat turc ? De quelle manière la signification de la commemoration
    evolue-t-elle, si tant est, a travers les differents monuments dans
    la diaspora et dans la mère-patrie ? Pour tenter de repondre a ces
    questions, je prendrai en compte l'histoire et la signification de
    cinq memoriaux cle du genocide dans differentes regions du monde (1).

    Ce qui suit est une etude preliminaire de ces memoriaux du genocide,
    choisis en fonction de leur importance et de leur innovation visuelle,
    avec un centrage sur le symbolisme architectural, l'usage rituel,
    l'emplacement et les inscriptions.

    Avant d'evoquer certains memoriaux, j'aimerais tout d'abord prendre
    en compte leur histoire. Il importe de savoir, en particulier, que
    ces monuments publics furent eriges après le 50ème anniversaire du
    genocide. Avant 1965, la commemoration du genocide avait lieu au
    sein de la communaute armenienne. Dans l'entre-deux-guerres, les
    survivants disperses se preoccupèrent de construire une nouvelle vie
    pour eux-memes au lendemain du traumatisme. Hesitant a attirer une
    attention negative dans leurs nouveaux pays d'accueil et manquant de
    perspicacite politique, ils honoraient en prive leurs morts lors de
    ceremonies austères. Après la Seconde Guerre mondiale, le genocide
    armenien devint le " genocide oublie ", du fait du deni persistant
    de la Turquie et de l'ampleur atroce de la Shoah.

    Ce n'est qu'en 1965, durant une periode de manifestations politiques de
    la part de groupes de militants des droits civiques et de feministes,
    que les Armeniens commencèrent a s'affirmer. A cette epoque, les
    Armeniens s'etaient suffisamment etablis dans leurs nouveaux pays
    de residence et avaient pris conscience qu'une reconnaissance
    etait essentielle pour l'histoire, l'identite et le salut des
    Armeniens. Leurs efforts connurent une vigueur nouvelle a partir
    des annees 1980, grâce a l'engagement de la deuxième et troisième
    generations, lesquelles, du fait de leur decalage par rapport au
    genocide et de leur connaissance aiguë des processus politiques,
    etaient capables de faire avancer cette cause. Il existe maintenant
    des centaines de memoriaux du genocide a travers le monde, dont
    beaucoup sur des espaces publics avec des inscriptions declarant une
    reconnaissance gouvernementale a des niveaux divers.

    A Montebello, en Californie, un grand memorial, elance et abstrait, fut
    inaugure le 24 avril 1965 dans un parc public. Le monument ressemble
    a la couronne ascendante que l'on trouve dans l'architecture des
    eglises armeniennes. Si la simplicite et le modernisme du dessin
    conviennent a la metropole telle que Los Angeles, il temoigne aussi
    des restrictions visant des references religieuses, au sens litteral,
    dans des sites publics.

    L'emplacement du site renvoie aussi a sa fondation. Meme si la plupart
    des Armeniens de Los Angeles vivent maintenant a Glendale, Hollywood
    ou dans la vallee de San Fernando, entre la fin des annees 1950 et
    le debut des annees 1970 la ville de Montebello fut le centre nerveux
    de la vie citoyenne et culturelle des Armeniens. Aujourd'hui, chaque
    24 avril, les Armeniens de tout Los Angeles se rendent au monument.

    Beaucoup, au sein de la communaute, l'incluent dans une liste de
    sites qu'ils visitent chaque annee, comme le consulat de Turquie,
    Little Armenia, le Centre Administratif de Glendale, ainsi que
    les eglises et ecoles armeniennes. Ces diverses activites, parmi
    lesquelles des ceremonies commemoratives, des discours, des defiles
    et des rassemblements, attirent aussi souvent des membres du Congrès
    et d'autres importantes personnalites politiques.

    La reconnaissance de la part de l'Etat turc et du gouvernement des
    Etats-Unis sont des objectifs cle. Comme me l'ont precise des visiteurs
    du site, lors d'entretiens, le monument sert de lieu important de
    regroupement pour les Armeniens, tout en rappelant avec force au
    reste du monde les evenements du 24 avril. La fonction commemorative
    du monument est clairement representee dans l'inscription, où il est
    ecrit : " Ce monument, erige par des Americains d'origine armenienne,
    est dedie aux 1 500 000 victimes armeniennes du genocide perpetre
    par le gouvernement de Turquie en 1915-1921, et aux hommes de tous
    les nations qui furent victimes de crimes contre l'humanite. "
    A l'instar d'autres monuments du genocide celui-ci amplifie sa
    fonction commemorative en identifiant les perpetrateurs de cet acte,
    comme prealable a une reconnaissance. La preuve de son efficacite est
    palpable. Le 1er avril de cette annee [2011], l'Etat de Californie a
    erige un panneau de signalisation sur l'autoroute n° 60, orientant
    les voyageurs vers le " monument aux martyrs du genocide armenien
    ", où, pour la première fois, les mots " genocide armenien " ont ete
    utilises dans un espace public aux Etats-Unis.

    Autre monument figurant dans un espace public, mais erige beaucoup plus
    recemment, le khatchkar memorial de Sydney, en Australie, inaugure
    le 5 mars 1999. Il est situe dans un espace floral au neuvième etage
    du Parlement des Nouvelles Galles du Sud (NSW). Ce khatchkar rouge,
    aux ciselures recherchees, s'elève sur un grès de Sydney, au-dessus
    d'une plaque en laiton qui contient le texte integral de la motion
    commemorative du genocide armenien, votee a l'unanimite au Parlement
    des Nouvelles Galles du Sud, le 17 avril 1997. L'erection de ce
    memorial, ainsi que son inscription, temoignent de la reconnaissance
    par le gouvernement australien du genocide. Comme l'a declare
    John Watkins, membre de ce Parlement, " le memorial constituera une
    affirmation publique, auprès de tous ceux qui se rendent au Parlement,
    de la realite du genocide et de l'importance qu'attache le Parlement
    des Nouvelles Galles du Sud a sa commemoration. "

    Dans les memoriaux du genocide, les khatchkars (anciennes pierres-croix
    armeniennes) agissent comme des symboles a plusieurs niveaux :
    comme pierres tombales, ou marqueurs de mort et de memoire ; comme
    expressions de la permanence et du caractère unique de la culture
    armenienne ; et comme signifiants de la foi chretienne inebranlable
    du peuple armenien. Ils symbolisent aussi a juste titre la renaissance
    (a travers la resurrection du Christ) et la victoire (du christianisme
    sur le paganisme et, comme le relève Monseigneur Zhamkotchian, la
    survie du peuple armenien). En tant que memoriaux, ils ne marquent
    pas de fait l'emplacement reel de la sepulture, mais creent plutôt
    de nouveaux sites voues au deuil et au souvenir.

    Seule exception, la complexe eglise memorial situee a Deir-es-Zor,
    en Syrie, dont la signification reside dans son identite en tant
    que point final des marches de deportation. Le desert environnant y
    fait office d'immense cimetière, renfermant des charniers. Le site
    fut consacre le 5 mai 1991, avec le soutien de l'Eglise Apostolique
    Armenienne de Syrie et le Saint-Siège de Cilicie.

    Ce complexe consiste en une cour, une chapelle, ainsi qu'un memorial
    funeraire et un musee souterrains. La cour contient plusieurs
    khatchkars et une flamme eternelle. Le point central de la chapelle
    est un tombeau souterrain se composant d'une colonne centrale en
    marbre, autour de laquelle ont ete disposes les restes de victimes
    du genocide. L'espace restant est un musee du genocide, apportant
    une importante composante educative.

    La coïncidence de traditions seculières et religieuses se prolonge
    en ces lieux. Le 24 avril 2005, 90ème anniversaire du genocide,
    le Catholicos de Cilicie, Sa Saintete Aram Ier, fit l'eloge de la
    volonte de survivre du peuple armenien, tout en situant l'importance
    du memorial dans son contexte et dans ces memes termes : " La chapelle
    de Deir-es-Zor a une signification differente par rapport a toutes les
    autres eglises dans le monde ; elle est un refuge pour nos victimes
    [...] Nos martyrs ont marche a travers ce desert. Ils sont morts,
    mais nous ont donne la vie grâce a leur foi et a leur sacrifice. "
    Le site se visite en complement du pèlerinage vers une autre eglise
    memorial a Margadeh, en Syrie, situee a une heure environ de cet
    endroit. La signification de Deir-es-Zor en fait un important lieu
    de pèlerinage pour les Armeniens a travers le monde.

    Un monument figuratif saisissant fut consacre le 24 avril 1965
    sur un terrain ecclesiastique, a Bikfaya, au Liban. Ce memorial fut
    parraine par la communaute armenienne libanaise et l'Eglise Apostolique
    Armenienne du Liban. Il est situe sur une petite hauteur a l'interieur
    du monastère armenien du Catholicossat de Cilicie a Bikfaya, au sein
    de l'espace protege de l'Eglise, sur un emplacement qui invite aux
    rassemblements publics. Des actions de commemoration alternent tous
    les deux ans avec une chapelle monument a Antelias, au Liban.

    Le memorial de Bikfaya est en bronze, representant une figure feminine
    abstraite. Agenouillee, les bras et la partie superieure du corps
    tendue vers le ciel. Son attitude est a la fois humble et energique.

    Sa position suggère celle d'une femme en prière, implorant le
    Tout-puissant, autre allusion a la foi chretienne du peuple armenien
    qu'elle est censee representer. Ses jambes robustes et massives sont
    fermement arrimees a la terre, signifiant l'importance du territoire
    pour la permanence de son peuple et suggerant qu'elle ne cèdera pas
    aisement le lieu.

    L'inscription (traduite de l'armenien et de l'arabe) precise : " Ce
    monument, qui commemore le 50ème anniversaire du genocide armenien,
    a ete erige avec le concours de toute la communaute armenienne du
    Liban, afin de celebrer la renaissance de la nation armenienne et
    d'exprimer notre gratitude envers notre pays, le Liban. " Tout en
    reconnaissant le genocide, la dedicace celèbre aussi la resurrection
    du peuple armenien et sa gratitude envers son pays d'adoption, un
    trait caracteristique des memoriaux d'après-1965.

    Un important monument de la mère patrie se situe a Erevan, la capitale,
    dans l'Armenie actuelle. Le memorial fut dedie le 24 avril 1968. L'elan
    qui presida a son erection fut une manifestation qui eut lieu le 24
    avril 1965, lorsque des milliers d'Armeniens marchèrent sur Erevan. Peu
    de temps après, les autorites sovietiques accordèrent a leurs camarades
    le droit de bâtir un monument commemoratif. Le caractère abstrait
    du memorial temoigne des restrictions sovietiques a cette epoque,
    concernant en particulier les references religieuses, et plus austère
    encore que d'autres sites comparables, où qu'ils soient.

    Le memorial se situe dans un parc au sommet d'une hauteur a
    Tsitsernakaberd, juste en dehors du centre d'Erevan. Chaque 24 avril,
    des milliers d'Armeniens rendent hommage lors d'une ceremonie de
    pèlerinage, qui renforce la fonction commemorative du monument en la
    reactivant. Les visiteurs doivent symboliquement revivre les marches
    de deportation en gravissant une longue et sinueuse colline, avant
    d'arriver au complexe du memorial. Une fois arrives, ils rencontrent
    un mur de basalte, de cent mètres de longueur sur trois de hauteur,
    tout autour la plate-forme du site recense les noms des villes
    et villages où eurent lieu les massacres. En 1995, le gouvernement
    armenien de l'après-liberation erigea un musee près du site. Ce musee
    renferme des restes de victimes de Deir-es-Zor, des photographies
    du genocide dues au militaire journaliste allemand Armen T. Wegner,
    et divers documents. Près du musee, des hommes d'Etat etrangers ont
    plante des arbres en souvenir du genocide.

    Le site comprend une stèle de granit, haute de 44 mètres, qui
    symbolise a nouveau la survie et la renaissance spirituelle du peuple
    armenien. Elle se compose de deux sections separee par une fissure,
    representant l'unite des Armeniens dans la diaspora avec ceux de
    l'Armenie contemporaine. Le point central du monument consiste
    en douze dalles de basalte inclinees vers l'avant, qui entourent
    une flamme eternelle symbolisant les victimes du genocide. Ces
    blocs massifs de pierre rappellent les traditionnels khatchkars
    armeniens et representent les douze provinces perdues qui se trouvent
    actuellement en Turquie. Chaque 24 avril, une ceremonie est celebree
    par le clerge autour de la flamme eternelle, entouree de rangees de
    fleurs qu'apportent les nombreux pèlerins, disposees en cercle autour
    de la flamme.

    La ceremonie religieuse celebree au memorial du genocide de
    Tsitsernakaberd nous ramène a notre point de depart, la coïncidence
    cette annee d'une commemoration profane et d'une fete religieuse le
    24 avril. Comme le suggère l'examen des divers memoriaux, identite
    armenienne et foi chretienne sont inextricablement liees. Les memoriaux
    renvoient au lien symbolique puissant qui les reunit. L'on a souvent
    defendu la thèse, par exemple, selon laquelle le peuple armenien
    aurait depuis longtemps ete assimile sans sa foi chretienne, qui
    interdit les unions avec des non chretiens. Plus important encore,
    peut-etre, la commemoration conjointe de Pâques et du 24 avril amène
    chacune une part de l'autre, suggerant a la fois comment l'histoire
    peut comporter une signification quasi religieuse, tandis qu'une foi
    rassembleuse peut apporter un elan de survie et de renouveau.

    Comme nous l'avons vu au travers de ces quelques exemples, les
    memoriaux du genocide servent de vehicules pour l'expression de
    ce genre de connexions, tout en remplissant plusieurs fonctions :
    commemoration des victimes ; affirmation de l'identite armenienne ;
    declaration de la foi chretienne ; unification du peuple armenien
    ; gratitude envers les pays d'adoption ; identification des
    perpetrateurs ; celebration d'une renaissance ; et enfin, enseignement
    et reconnaissance. Ces recentes annees, alors que le genocide armenien
    risquait de plus en plus de devenir a nouveau le " genocide oublie
    ", l'accent a ete mis sur le rôle des memoriaux du genocide en ce
    qu'ils assurent une reconnaissance et font connaître les atrocites
    du genocide et les dangers de l'intolerance. Il apparaît aussi de
    plus en plus qu'assurer une reconnaissance depend du combat visant a
    forger une identite armenienne, tout en plaidant pour sa preservation.

    Affaires complexes, tant il est vrai que, consequence du combat pour
    la reconnaissance, une grande part de notre identite est maintenant
    liee a cette catastrophe. Comme l'ont note plusieurs specialistes
    du traumatisme, la reconnaissance est une composante necessaire
    de la guerison, offrant la possibilite qu'a bien des egards, la
    communaute armenienne puisse panser ses blessures et surmonter son
    passe tragique. Or, si nous prenons au serieux la signification des
    monuments, la coïncidence du profane et du sacre qu'ils proposent nous
    livre aussi un message d'espoir : Krisdos hayal i merelots ! Orhnyal
    e haroutioun' Krisdosi ! [Christ est ressuscite d'entre les morts !

    Benie soit la resurrection du Christ !]. Et si, comme le relève
    Monseigneur Zhamkotchian, " l'existence du peuple armenien symbolise
    la Resurrection en tant que telle ", alors nous pouvons etre certains
    que le combat pour la reconnaissance portera ses fruits.

    Note

    1. Je precise que, si je n'ai personnellement visite que deux des sites
    consideres, Montebello et le complexe memorial de Tsitsernakaberd
    d'Erevan, en Armenie, j'ai aussi tire parti des recherches menees
    par l'Institut National Armenien, qui a etudie 135 memoriaux dans
    vingt-cinq pays, ainsi que la superbe imagerie visuelle due au
    photographe Hraïr "Hawk" Khatcherian, dont certaines sont reproduites
    dans mon article. J'aimerais aussi remercier Sarkis Balmanoukian,
    architecte de l'eglise memorial a Deir-es-Zor, en Syrie, pour m'avoir
    accorde un entretien en 2005.

    [Jean Murachanian est professeure associee d'histoire de l'art a
    l'Universite de Nouvelle-Angleterre (Armidale, Nouvelles Galles du
    Sud, Australie). Elle est docteur en histoire de l'art de l'UCLA
    (Universite de Californie, Los Angeles).]

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    debattre de questions relatives a l'art et a la culture armenienne
    en diaspora.

    ___________

    Source : http://www.criticsforum.org/pdf/1303850672.pdf Article publie
    en avril 2011.

    Traduction : © Georges Festa - 06.2011.

    Avec l'aimable autorisation d'Hovig Tchalian, redacteur en chef de
    Critics' Forum.

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