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REVUE DE PRESSE
Pamiers. De fil en aiguille, son rêve devient réalité
Cette jeune Arménienne a obtenu des papiers il y a juste un an.
Couturière de formation, elle ouvre sa boutique à Pamiers, symbole de
sa réussite dans son parcours chaotique.
Des robes de contes de fées, à l'image de celui qu'elle touche du
doigt, aujourd'hui. Stella y croyait, quand, en Arménie, elle
apprenait la couture. « Je rêvais d'avoir une grande fabrique, un
grand atelier à moi... », se souvient la jeune femme. Même si la
boutique qu'elle vient d'ouvrir à Pamiers n'a pas les dimensions de
celle de son rêve, c'est une consécration incroyable, pour Stella.
Sept ans qu'elle vit en France. Un an qu'elle possède des papiers.
« Quand on est arrivés, ça n'était pas facile, c'est sûr. » Avec
humilité et discrétion, elle évoque rapidement « le centre de
rétention à Toulouse, avec mon mari et les enfants. » Et puis, il y a
eu les rencontres décisives avec les associations. « C'est grce à
Monsieur Mourlane et Monsieur Morisse (*) si on s'en est sortis. En
août 2010, nous avons été régularisés. » Dynamique et volontaire, elle
se lance dans la vie active. « Dès que nous avons été régularisés, je
ne voulais plus être dépendante des aides que nous avions depuis des
années. Je suis allée à la CAF, et nous avons déménagé. Ensuite, j'ai
commencé à travaillé comme caissière dans un hypermarché, mon mari
était intérimaire. Et puis je n'ai plus eu de travail. » Diplômée de
couture en Arménie, Stella n'a jamais cessée de confectionner des
vêtements, même dans les moments les plus difficiles, elle cousait,
réparait, pour sa famille. Encouragée par les organismes et
associations qu'elle fréquentait alors, elle se lance, et monte sa
boutique. « D'abord j'ai commencé chez moi, je me suis fait une
clientèle par bouche à oreille. Et puis j'ai pris ce local en
centre-ville. » Là, tout devient plus réel. Une boutique, rien qu'à
elle, à son nom. Qu'elle gère comme elle l'entend. Dans la vitrine,
des robes de soirée qu'elle a réalisé de ses mains, et à l'intérieur,
des machines à coudre d'occasion, le minimum pour lancer son affaire.
Le talent, elle le possède déjà, et depuis longtemps. « En couture, je
sais tout faire ! Et je travaille vite. Ça fait treize ans que je fais
de la couture, je crois que je vis avec ! De toutes façons, il faut
aimer ça, pour réussir, c'est sûr. » La vocation incarnée, le sourire
en plus.
(*) Respectivement responsable du Secours populaire à Pamiers et
président de la ligue des droits de l'homme en Ariège, ainsi que du
Réseau éducation sans frontière.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/12/1190224-pamiers-de-fil-en-aiguille-son-reve-devient-realite.html
dimanche 16 octobre 2011,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian
Pamiers. De fil en aiguille, son rêve devient réalité
Cette jeune Arménienne a obtenu des papiers il y a juste un an.
Couturière de formation, elle ouvre sa boutique à Pamiers, symbole de
sa réussite dans son parcours chaotique.
Des robes de contes de fées, à l'image de celui qu'elle touche du
doigt, aujourd'hui. Stella y croyait, quand, en Arménie, elle
apprenait la couture. « Je rêvais d'avoir une grande fabrique, un
grand atelier à moi... », se souvient la jeune femme. Même si la
boutique qu'elle vient d'ouvrir à Pamiers n'a pas les dimensions de
celle de son rêve, c'est une consécration incroyable, pour Stella.
Sept ans qu'elle vit en France. Un an qu'elle possède des papiers.
« Quand on est arrivés, ça n'était pas facile, c'est sûr. » Avec
humilité et discrétion, elle évoque rapidement « le centre de
rétention à Toulouse, avec mon mari et les enfants. » Et puis, il y a
eu les rencontres décisives avec les associations. « C'est grce à
Monsieur Mourlane et Monsieur Morisse (*) si on s'en est sortis. En
août 2010, nous avons été régularisés. » Dynamique et volontaire, elle
se lance dans la vie active. « Dès que nous avons été régularisés, je
ne voulais plus être dépendante des aides que nous avions depuis des
années. Je suis allée à la CAF, et nous avons déménagé. Ensuite, j'ai
commencé à travaillé comme caissière dans un hypermarché, mon mari
était intérimaire. Et puis je n'ai plus eu de travail. » Diplômée de
couture en Arménie, Stella n'a jamais cessée de confectionner des
vêtements, même dans les moments les plus difficiles, elle cousait,
réparait, pour sa famille. Encouragée par les organismes et
associations qu'elle fréquentait alors, elle se lance, et monte sa
boutique. « D'abord j'ai commencé chez moi, je me suis fait une
clientèle par bouche à oreille. Et puis j'ai pris ce local en
centre-ville. » Là, tout devient plus réel. Une boutique, rien qu'à
elle, à son nom. Qu'elle gère comme elle l'entend. Dans la vitrine,
des robes de soirée qu'elle a réalisé de ses mains, et à l'intérieur,
des machines à coudre d'occasion, le minimum pour lancer son affaire.
Le talent, elle le possède déjà, et depuis longtemps. « En couture, je
sais tout faire ! Et je travaille vite. Ça fait treize ans que je fais
de la couture, je crois que je vis avec ! De toutes façons, il faut
aimer ça, pour réussir, c'est sûr. » La vocation incarnée, le sourire
en plus.
(*) Respectivement responsable du Secours populaire à Pamiers et
président de la ligue des droits de l'homme en Ariège, ainsi que du
Réseau éducation sans frontière.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/12/1190224-pamiers-de-fil-en-aiguille-son-reve-devient-realite.html
dimanche 16 octobre 2011,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian