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Le VP américain critique l'UE pour son attitude face à Ankara

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    USA
    Le vice-président américain critique l'UE pour son attitude face à Ankara

    Le vice-président des États-Unis Joe Biden a vivement regretté
    vendredi que l'Union européenne ait jusqu'ici fermé la porte à la
    Turquie en soulignant `l'influence sans égal` de ce proche allié de
    Washington. Joe Biden, qui participait à une réunion de levée de fonds
    pour la campagne de réélection du président Barack Obama, a affirmé
    face à des membres de la communauté américano-turque qu'Ankara avait
    été `l'un de (leurs) alliés les plus essentiels`. `Tout comme le
    président, j'ai été très, très critique envers certains de nos alliés
    européens pour ne pas avoir admis pleinement la Turquie dans l'Union
    économique, pour ne pas avoir admis pleinement la Turquie en tant que
    partie de l'Europe`, a ajouté M. Biden dans un hôtel de Washington.

    `La façon dont nous considérons la Turquie est qu'il s'agit de la
    porte d'entrée, la charnière entre l'Orient et l'Occident. Elle a une
    influence sans égal`, a-t-il encore dit. Avec le Premier ministre
    Recep Tayyip Erdogan, `nous avons les mêmes positions sur la Syrie.
    Nous souhaitons que la Turquie fasse preuve de leadership dans tout le
    reste de la région`, a souligné Joe Biden.

    Sur le Printemps arabe, `personne ne sait si ce printemps se
    transformera en hiver à l'avenir. Personne ne sait ce qui va se
    produire. Mais avec le pouvoir turc, nous savons qu'il n'y a rien sur
    quoi nous ne coordonnons pas` nos actions, a-t-il encore dit. Le 5
    avril, le ministre turc des Affaires européennes, Egemen Bagis, a
    averti les responsables européens pensant décourager la Turquie `en
    créant des difficultés` sur son chemin vers l'UE qu'ils ne
    réussiraient pas. `Aucun pays ne fait face à autant d'obstacles, de
    défis et de difficultés que mon pays` dans son processus d'adhésion,
    a-t-il regretté. Ces négociations ont commencé en 2005, mais butent en
    particulier sur la question chypriote. L'Autriche, la France et
    l'Allemagne sont réticentes à une pleine adhésion et soutiennent
    l'idée d'un partenariat.

    dimanche 29 avril 2012,
    Stéphane ©armenews.com

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