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" Medz Yeghern " Dans L'armenien Classique

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    Â" MEDZ YEGHERN Â" DANS 'ARMéNIEN CLASSIQUE

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=70309
    Publié le : 10-01-2013

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Medz Yeghern. Cette
    expression qui permet aux Arméniens de nommer le génocide dont
    ils ont été victimes en 1915 dans l'Empire ottoman, connaît
    des traductions polémiques, essentiellement depuis qu'elle a
    été utilisée dans un but politique par certains intellectuels
    turcs. Arméniens et non-Arméniens l'utilisent a tort et a travers
    et lui donnent différents sens.

    L'historien Vartan Matiossian tente d'expliquer la confusion moderne
    liée a cette expression, via les différents sens proposés par le
    Dictionnaire de l'Arménien Classique.

    Pour tenter de découvrir la signification originelle de cette
    expression, il nous plonge dans l'histoire de la langue arménienne
    classique, en remontant au Moyen-Ã~Bge, puis aux textes bibliques
    traduits en arménien au Vème siècle, et va même jusqu'a
    évoquer une possible étymologie indo-européenne. Le Collectif
    VAN vous propose la traduction d'un article de Vartan Matiossian,
    écrit en anglais, et publié sur le site The Armenian Weekly le
    12/12/12. Ce quatrième opus de toute une série dédiée a la genèse
    de l'expression Â" Grande Catastrophe Â", ravira les philologues et
    les spécialistes d'une des plus anciennes langues du monde, encore
    pratiquée de nos jours.

    Légende photo: Les plus anciennes attestations de l'existence de
    yeghern apparaissent dans la traduction arménienne de la Bible au
    5ème siècle.

    Le mal que nous ne connaissons pas : Â" Medz Yeghern Â" et Â"
    l'Ancienne langue Â"

    The Armenian Weekly

    Vartan Matiossian

    Le 12/12/12

    Puis il s'arrêta et annonca : Â" Vous savez, il y a eu sur cette
    terre un medz yeghern, une grande catastrophe Â" comme les survivants
    appellent le génocide.

    --Aris Janigian (2009)1

    Le printemps suivant, les ministères arménien et turc annoncèrent
    qu'ils s'étaient mis d'accord sur un projet de bonnes relations,
    qui a permis le Président Barack Obama, dans son discours très
    attendu du 24 avril, de faire référence aux événements de 1915 non
    par la désignation désirée mais par une alternative arménienne :
    Medz Yeghern, qui signifie Â" grande calamité Â" --Garin Hovannisian
    (2010)2

    Si vous n'êtes pas Arménien, vous en savez probablement peu sur
    les déportations et les massacres : la mort d'un million et demi de
    civils. Medz Yeghern. La Grande Catastrophe.

    --Chris Bohjalian (2012)3

    Ci-dessus se trouvent les citations d'écrivains arméno-américains
    de fiction ou de livres non-romanesques. Ces extraits indiquent
    que Â" Grande Catastrophe Â" et des termes similaires sont devenus
    une traduction courante de Â" Medz Yeghern Â". La tendance a
    été également observée dans le monde universitaire, où des
    universitaires non-arméniens ont utilisé le terme. Parmi eux se
    trouve le théoricien de la diaspora William Safran qui a écrit :
    Â" Ces événements ont eu lieu dans leur pays d'origine, mais ils
    ont également servi a marquer la conscience ethno nationale de la
    diaspora, notamment les événements a caractère négatif, tels
    que... le yeghern (catastrophe) arménien, le génocide turc... Â"4
    Bien sÃ"r, le discours dominant de la majorité des Turcs, que ce
    soit sous la forme de la Â" Grande Calamité Â" ou de la Â" Grande
    Catastrophe Â"5 apparaît dans les livres rédigés et co-rédigés
    par des écrivains et des intellectuels turcs et arméno-turcs6. Nous
    pourrions supposer que, soit ces derniers suivent le courant, soit
    ils sont sincèrement convaincus qu'il s'agit de la bonne traduction
    de l'expression.

    Cependant, une recherche internet pourrait aussi mener a beaucoup
    d'organes de presse arménienne de langue anglaise qui traduisent
    Medz Yeghern par Â" Grande Catastrophe Â", ou, parfois, Â" Grand Crime
    Â". Il existe une dualité qui rend nécessaire, après enquête dans
    les vocabulaires arménien-turc et arménien-anglais, l'exploration
    d'une dernière source : la langue arménienne.7

    Le sens de Â" yeghern Â" en arménien classique

    Nous pourrions commencer en faisant remarquer que catastrophe et crime
    sont liés l'un a l'autre par le fait que tous les deux proviennent du
    même concept sous-jacent de mal. Le mal et le crime sont étroitement
    liés l'un a l'autre parce qu'une intention mauvaise produit une
    action mauvaise, un crime. Le mal et la catastrophe sont également
    étroitement liés : le mot arménien tcharik (dont l'étymologie est
    tchar Â" mauvais Â") signifie a la fois Â" mal Â" et Â" catastrophe Â".

    Les dictionnaires arméniens monolingues et les textes littéraires
    nous aident aussi a comprendre le sens littéral de yeghern et le
    contexte dans lequel il a été utilisé.

    Ce mot est un exemple remarquable d'un enchevêtrement curieux. Le
    Dictionnaire d'Arménien Classique (désormais, Dictionnaire
    Haïgazian), établi par Mékhitar de Sébaste (1676-1749), le
    fondateur de la Congrégation mekhitariste a Venise, atteste de
    l'existence des mots yeghar (Õ¥Õ²Õ¡O~@) et yegher (Õ¥Õ²Õ¥O~@)
    en arménien classique avec le sens de Â" lamentation, pleurs
    Â". Ils ont donné naissance a des mots tels que yegharamayr >
    yegheramayr (Õ¥Õ²Õ¥O~@Õ¡Õ´Õ¡ÕµO~@), Â" personne qui mène le deuil
    Â") et yegheragan (Õ¥Õ²Õ¥O~@Õ¡Õ¯Õ¡Õ¶, Â" déplorable Â"). Le même
    dictionnaire citait le mot yeghern (Õ¥Õ²Õ¥Õ¼Õ¶) comme signifiant
    tcharik (mal, catastrophe), darnoutioun (amertume), jandoutioun
    (perniciosité), medzavnas kordz (acte nuisible), abiradoutioun
    (non-respect de la loi).7

    Au Moyen-Ã~Bge, l'auteur anonyme d'un commentaire sur le Livre
    des Lamentations du poète mystique arménien Grégoire de Narek a
    écrit qu'un yeghernakordz (եղեռնագոO~@ծ) ou un tcharakordz
    (Õ¹Õ¡O~@Õ¡Õ£Õ¸O~@Õ®) était quelqu'un Â" qui commettait un crime qui
    méritait une lamentation Â". La référence a été citée par le
    Nouveau Dictionnaire de l'Arménien Classique (désormais, le Nouveau
    Dictionnaire Haïgazian) publié par trois moines mekhitaristes entre
    1836 et 1837, qui définissait le yeghern comme tcharik (Õ¹Õ¡O~@Õ"O~D,
    Â" mal, catastrophe), vdank (Õ¾Õ¿Õ¡Õ¶Õ£, Â" danger Â"), vodjir
    (Õ¸Õ³Õ"O~@, Â" crime Â"), aghedk (Õ¡Õ²Õ§Õ¿O~D, catastrophe), badahar
    (ÕºÕ¡Õ¿Õ¡Õ°Õ¡O~@, Â" événement Â") et vnas (Õ¾Õ¶Õ¡Õ½, Â" mal Â"). Le
    dictionnaire a aussi fait dériver par erreur le mot yegheragan (Â"
    déplorable, tragique Â") de yeghern sur la base de cette référence.8

    Le mélange des deux termes dans le Nouveau Dictionnaire Haïgazian
    est probablement la source de notre confusion moderne entre Â"
    catastrophe Â" et Â" tragédie Â" quand on traduit yeghern. En
    essayant d'expliquer l'origine de yegheragan en arménien moderne,
    on pourrait être amené a penser que puisque yegher (եղեO~@)
    n'existe pas en tant que racine unique, alors yeghern (Õ¥Õ²Õ¥Õ¼Õ¶)
    pourrait avoir un rapport avec Â" tragédie Â" ou Â" lamentation Â",
    étant donné que les lois linguistiques arméniennes stipulent que ռ
    (rr) devient O~@ (r) et non pas l'inverse (comparez Õ¤Õ¡Õ¼Õ¶Õ¡Õ¬ >
    դաO~@ձ). Les dictionnaires de l'arménien moderne notent même
    l'utilisation de yeghernagan (Õ¥Õ²Õ¥Õ¼Õ¶Õ¡Õ¯Õ¡Õ¶, Â" criminel Â")
    et yegheragan (Õ¥Õ²Õ¥O~@Õ¡Õ¯Õ¡Õ¶, Â" déplorable, tragique Â") comme
    des synonymes, en classant cette utilisation comme Â" archaïque Â".9

    Dans son Dictionnaire des Ã~Itymologies arméniennes (1926-35), le
    linguiste Hrachia Acharian (1876-1953) a dressé la liste de toutes
    les tentatives pour trouver l'étymologie de yeghern, mais il n'a
    pas donné sa propre étymologie.10 Son disciple, Guevorg Jahukyan
    (1920-2003) a suggéré une origine indo-européenne et l'a fait
    dériver de la racine reconstruite *el (Â" annihiler , détruire
    Â"), a partir de laquelle on trouve le mot grec ollumi, oleko (Â"
    annihiler, détruire Â") et peut-être le mot hittite hullai (Â"
    triompher, vaincre, annihiler Â").11 Il est moins probable, mais
    pas complètement improbable, que la même racine ait donné le mot
    reconstruit Õ¥Õ²Õ¥Õ¼ Â" crime Â", qui a donné naissance a yeghern
    ainsi qu'a yegher.

    Il convient de noter que le Nouveau Dictionnaire Haïgazian
    définit aghed (Õ¡Õ²Õ§Õ¿) comme Â" anhenarin tcharik, vnas; vodjir,
    abiradoutioun Â"12 ce qui montre que yeghern et aghed signifiaient
    tous les deux Â" crime Â" et Â" catastrophe Â" en arménien classique.

    Le sens de Â" yeghern Â" dans les textes du 5ème siècle

    Les plus anciennes attestations de l'existence de yeghern apparaissent
    dans la traduction arménienne de la Bible au 5ème siècle. Il est
    dit dans le verset 10 du chapitre 3 du livre d'Amos : Â" Ils ne savent
    pas agir avec droiture, dit l'Ã~Iternel, ceux qui entassent dans leurs
    palais la violence et la rapine Â" (Version Standard Révisée -VSR)
    ; la traduction en arménien classique du même passage de la Bible
    se traduirait en francais par Â" Ils ne connaissaient pas le yeghern
    qui arriverait a ceux, dit l'Ã~Iternel, qui entassaient la violence
    et la misère dans leurs provinces Â". Dans le contexte où Â" Un
    ennemi investira le pays, il détruira tes forces, et tes palais
    seront pillés Â" (Verset 11 du Chapitre 3 du Livre d'Amos, VSR),
    yeghern devrait être traduit par Â" mal Â" pour rester dans le cadre
    de la version VSR.

    Néanmoins, la traduction par Â" calamité Â" ne saurait être exclue.

    Il est intéressant de noter que la traduction en arménien occidental,
    directement depuis le texte original en grec et hébreu, traduit
    le même passage par Â" car ils ne savent pas faire oughghoutioun,
    dit l'Ã~Iternel, ils entassent la privation et la rapine dans leur
    palais Â" où oughghoutioun signifie Â" bien Â" ; cela implique qu'ils
    n'agissent pas bien, mais qu'ils font le mal.13 La traduction en
    arménien oriental (depuis l'arménien classique) répète l'expression
    : Â" Ils ne savaient pas le yeghern qui devait leur arriver Â". Les
    traducteurs ont replacé le mot dans son contexte avec le sens de Â"
    mal Â" ; autrement, ils l'auraient traduit par aghed (Â" catastrophe
    Â").14

    Yeghern apparaît encore une fois dans la Bible dans le passage assez
    difficile du verset 50 du chapitre 4 du Livre 2 des Maccabées : Â"
    Mais Ménélas, a cause de la cupidité des puissants, se maintint au
    pouvoir, grandissant en malice et se posant en principal adversaire
    de ses concitoyens Â" (VSR). Voici littéralement la traduction en
    arménien classique : Â" Et ainsi grâce a la cupidité et a l'avarice
    de ceux qui étaient au pouvoir, Ménélas resta. Il établit la
    malveillance, étant medz yeghern vnas a ses concitoyens. Â" Il est
    assez probable que les mots medz yeghern aient servi de qualificatif
    pour vnas (Â" mal Â").

    L'adjectif medzyeghern (en un mot), qui n'est pas utilisé en arménien
    moderne, apparaît dans les premiers dictionnaires bilingues en étant
    traduit par Â" criminel, odieux Â" ou Â" exécrable, abominable ;
    malfaisant, odieux Â".15 L'arménien oriental traduit Â" medz yeghern
    vnas Â" par Â" grands maux Â" (Â" medzamedz tcharikner Â").16

    Yeznik Koghbatsi, un intellectuel remarquable qui faisait partie du
    groupe des traducteurs de la Bible, a utilisé yeghern trois fois
    dans sa Réfutation des Sectes 17 :

    1) Â" Nous disons que cela est arrivé a l'homme non par yeghern,
    mais par bonté Â" (I :11).

    2) Si Ormizt [Ahura Mazda] connut la pensée de son père,
    pourquoi ne connut-il pas l'intention de son perfide frère de trouer
    l'abdomen, de sortir et d'aller prendre le royaume, ce qui serait
    yeghern pour lui et ses créatures ? (II :4) 3) Â" Ou lorsque
    quelqu'un voit un ami aller a des endroits remplis de bandits et
    dit qu'il y trouvera le yeghern, il ne sera pas la cause d'un mal Â"
    (II :16)18

    La première occurrence signifie clairement Â" mal Â" : la deuxième
    peut être traduite aussi comme Â" mal Â" ou comme Â" catastrophe Â"
    ; alors que la troisième associe sans aucun doute Â" les endroits
    remplis de bandits Â" au Â" crime Â".

    Le Nouveau Dictionnaire Haïgazian a inclus les citations suivantes
    prises des traductions arméniennes d'un des Pères de l'Ã~Iglise,
    Jean Chrysostome :

    1) Â" Ce yeghern leur tomba sur la tête Â" 2) Â" Quand le
    mal, dans toute sa superbe, triomphe, le yeghern est a sa tête Â"19

    Nous supposons que le premier cas correspond probablement a la
    traduction anglaise : Â" Le mal retombera sur sa tête Â"20 alors
    que la seconde référence pourrait être traduite par Â" crime Â".

    Le dictionnaire a même cité l'historien Eusèbe de Césarée comme
    ayant joué un rôle dans son identification inexacte de yeghern et
    yegher : Â" Les pleurs [yeghers] et les crimes [vodjirs] sévissaient
    a travers la terre d'Ã~Igypte Â".21

    Le tableau suivant résume les sept utilisations de yeghern et leur
    traduction la plus appropriée :

    Source Amos 3:10 2 Maccabées 4:50 Yeznik I:11 Yeznik II:4 Yeznik
    II:16 Jean Chrysostome Jean Chrysostome Sens Mal/Catastrophe Criminel,
    odieux (medzyeghern) Mal Mal/Catastrophe Catastrophe Mal (?) Crime

    Acharian a défini le sens de yeghern en arménien classique par
    Â" portzank, tcharik Â" tous les deux signifiant Â" mal Â" ou Â"
    catastrophe Â". Bien qu'on débattra du fait qu'il n'ait pas traduit
    yeghernpar Â" crime Â", en arménien classique, il est extrêmement
    important qu'il ait défini vodjir comme yeghern : de plus, il a noté
    que yeghern Â" dans la nouvelle langue littéraire, signifie vodjir
    [crime] Â".22 Jahukyan a défini correctement yeghern en arménien
    classique par Â" portsank, tcharik, vodjir Â".23

    Yeghern appartenait aux champs sémantiques de Â" mal Â", Â" crime Â"
    et Â" catastrophe Â" au Vème siècle après JC. Nous verrons s'il a
    continué a avoir ces trois différents sens dans l'époque moderne,
    dans Â" la nouvelle langue littéraire Â" ; et si Acharian, le plus
    grand linguiste arménien de tous les temps, avait raison ou tort.

    Traduction de l'anglais par Tigran Mheryan pour le Collectif VAN -
    10 janvier 2013 - 06 :00 - www.collectifvan.org

    --------------------------------------------------------------------------------------

    Notes

    1 Aris Janigian, Riverbig, Berkeley : Heyday Books, 2009, p. 66.

    2 Garin K. Hovannisian, Family of Shadows: A Century of Murder, Memory,
    and the Armenian American Dream [Famille d'ombres : un siècle de
    massacre, de souvenir et le rêve arménien en Amérique], New York :
    Harper Collins, 2010, p. 249.

    3 Chris Bohjalian, The Sandcastle Girls Dream [Les filles du château
    de sable], New York : Doubleday, 2012, p. 6.

    4 William Safran, "Comparing Visions of the Nation: The Role of
    Ethnicity, Religion and Diasporan Nationalism in Armenian, Jewish and
    Sikh relations to the Homeland" [Visions comparées de la Nation :
    le rôle de l'ethnie, de la religion et du nationalisme de la diaspora
    dans les relations arméniennes, juives et sikhs avec la patrie] chez
    Mitchell Young, Eric Zuelow et Andreas Sturm (eds.), Nationalism in
    a Global Era: the Persistence of Nations [Le nationalisme dans une
    ère globale : la persistance des nations], Oxford and New York :
    Routledge, 2007, p. 39.

    5 Fuad Dundar, Crime of Numbers: The Role of Statistics in the
    Armenian Question (1878-1918), [Le Crime des chiffres : le rôle
    des statistiques dans la question arménienne] - New Brunswick :
    Transaction Publishers, 2010, p. 6.

    6 Selcuk AkÅ~_in Somel, Christophe K. Neumann et Amy Singer :
    "Introduction: Re-Sounding Silent Voices," [Introduction : les voix
    silencieuses résonnant de nouveau] in Amy Singer, Christophe K.

    Neumann et Selcuk AkÅ~_in Somel (eds.), Untold Histories of the Middle
    East: Recovering Voices from the 19th and 20th Centuries [Une histoire
    inédite du Moyen-Orient : les voix retrouvées a partir du 19ème
    et du 20ème siècle], Oxford and New York : Routledge, 2011, p. 6 ;
    Susae Elanchenny and Narod MaraÅ~_liyan, Breaking the Ice: The Role of
    Civil Society and Media in Turkey-Armenia Relations [Briser la glace :
    le rôle de la société civile et des médias dans les relations de
    l'Arménie et de la Turquie], Istanbul : Istanbul Kultur University,
    2012, p. 14.

    7 Bargirk haykazian lezvi [Dictionnaire de l'arménien classique], vol.

    1, Venice: Antoni Bortoli, 1749, p. 227, 239.

    8 Nor bargirk Haykazian lezvi [Nouveau dictionnaire de la langue
    arménienne classique], vol. 1, Venice : S. Lazarus Press, 1836, p.

    654.

    9 Voir, par exemple, Eduard Aghayan, Ardi hayereni batsadrakan bararan
    [Dictionnaire explicatif de l'arménien moderne], vol. 1, Yerevan :
    Hayastan, 1976, p. 323.

    10 Hrachia Acharian, Hayeren armatakan bararan [Dictionnaire des
    racines arméniennes], vol. 2, Yerevan : Yerevan University Press,
    1928, p. 694.

    11 Guevorg Jahukyan, Hayeren stugabanakan bararan [Dictionnaire
    étymologique arménien], Yerevan : Asoghik, 2010, p. 213.

    12 Nor bargirk Haykazian lezvi [Nouveau dictionnaire de l'arménien
    classique], p. 39.

    13 Astvatzashunch girk Hin yev Nor Ktakaranats [La Bible : L'Ancien
    et le Nouveau Testament], Constantinople: M. Hohan, 1857, p. 1025.

    14 Astvatzashunch matean Hin yev Nor Ktakaranneri [La Bible Sacrée :
    L'Ancien et le Nouveau Testament], Holy Echmiadzin : Bible Society
    of Armenia, 1994, p. 1093.

    15 Father Paschal Aucher and John Brand, A Dictionary English and
    Armenian [Dictionnaire Anglais-Arménien], Venice : Armenian Academy of
    S. Lazarus, 1821, p. 213, 421; Rev. Matthias Bedrossian, New Dictionary
    Armenian-English [Nouveau Dictionnaire Anglais-Arménien], Venice:
    St. Lazarus, 1875-1879, p. 464.

    16 Astvatzashunch matean Hin yev Nor Ktakaranneri, p. 697. Les livres
    deutérocanoniques tels que II Macabées n'ont pas été traduits en
    arménien occidental.

    17 Yeznka Koghbatsvo Bagrevanda yepiskoposi Yeghdz aghandots
    [Réfutation des Sectes par Yeznik Koghbatsi, Ã~Ivêque du Bagrevand],
    Venice : St. Lazarus Monastery, 1926, p. 46, 140, 180.

    18 La version arménienne orientale donne le sens de "mal"
    "acte criminel" et "tragédie" (Yeznik Koghbatsi, Yeghdz agandots
    [Réfutation des Sectes], A. A. Abrahamyan, traducteur, Yerevan :
    Hayastan, 1970, p. 48, 91, 110).

    19 Nor bargirk Haykazian lezvi [Nouveau dictionnaire de la langue
    arménienne classique] p. 654.

    20 The Homilies of S. John Chrysostom, Archbishop of Constantinople,
    on the Gospel of St. Matthew [Les Homélies de Saint-Jean Chrysostome,
    Archevêque de Constantinople, sur l'Ã~Ivangile de Saint-Matthieu],
    Oxford : John Henry Parker, 1851, p. 835.

    21Nor bargirk Haykazian lezvi [Nouveau dictionnaire de la langue
    arménienne classique], p. 654.

    22 Acharian, Hayeren armatakan bararan [Dictionnaire des racines
    arméniennes], vol. 2, p. 694; vol. 5, Yerevan : Yerevan University
    Press, 1931, p. 501.

    23 Jahukyan, Hayeren stugabanakan bararan [Dictionnaire étymologique
    de l'arménien] p. 213.

    ----------------------------------------------------------------------------------------------

    Lire aussi :

    1- L'instrumentalisation de la Â" Grande Catastrophe Â"

    2 - Analyse sur les expressions du génocide arménien

    3 - Â" Medz Yeghern Â" ou la terminologie du négationnisme

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    Source/Lien : Armenian Weekly


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