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Mende : la poignante tragédie de Bir-Hakeim en film

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    REVUE DE PRESSE
    Mende : la poignante tragédie de Bir-Hakeim en film


    Une soirée a permis de rendre hommages aux résistants tombées lors des
    combats à Hures-la-Parade et fusillés au ravin de la Tourette.

    Jeudi 7 février, dans le froid, ils étaient près de 250 à se presser
    aux portes du cinéma le Trianon, pour la projection du court-métrage
    Bir-Hakeim, le maquis des patriotes. Il fallut même ouvrir une
    deuxième salle pour accueillir tout ce public avide de découvrir le
    film du jeune réalisateur Baptiste Ménage, venu en faire la
    présentation.

    Une fiction proche des faits

    `Ce n'est ni un documentaire, ni une reconstitution historique, mais
    une fiction très proche des faits qui se sont réellement déroulés dans
    le hameau de La Borie, sur la commune d'Hures-la-Parade, et dans le
    vallon de La Tourette, au-dessus de Badaroux, entre le 27 et le 29 mai
    1944, précise-t-il d'emblée. Lors de cet épisode, un des plus
    tragiques de la Résistance en Lozère, 61 combattants de la liberté du
    célèbre maquis Bir-Hakeim périrent au combat ou fusillés le lendemain.
    J'ai voulu illustrer cette page récente de notre histoire à travers
    celle des quatre des principaux acteurs de ce terrible combat. Je
    voulais montrer, au-delà de leur implication dans la guerre, les côtés
    humain et psychologique de ces différents personnages.`

    L'attention est à son comble. Sur l'écran, le commandant Barrot, chef
    des Birakins, avec son charisme et son sang-froid, se bat pour tenter
    de sauver ses hommes, poussant jusqu'à la mort son engagement pour la
    liberté. À l'opposé, le capitaine Lange dirige les troupes de la
    Wehrmacht qui encerclent le site. Convaincu par l'abbé Maury, il se
    comporte en chef militaire, épargnant les villageois enfermés dans
    l'église, promettant de traiter les résistants en prisonniers de
    guerre, mais finalement obligé de les livrer à la Gestapo qui va les
    torturer, puis les fusiller.

    61 résistants sont tombés

    Un des soldats arméniens, enrôlé de force dans l'armée allemande, se
    met en travers de ses camarades et sauve ainsi la vie du plus jeune
    des maquisards, Pierre Damiani, dit Popeye, qui s'est engagé dans la
    Résistance à 15 ans. Malgré tous les dangers, il réussit à garder et
    emporter avec lui le drapeau fanion, symbole par excellence du
    patriotisme des maquisards. Après des échanges nourris avec la salle,
    les applaudissements du public ont salué le succès et la qualité du
    travail du jeune réalisateur, déjà passionné par de nouveaux projets.

    La projection de Bir-Hakeim, le maquis des patriotes était organisée à
    l'initiative de l'Association nationale des anciens combattants et
    amis de la résistance en Lozère (Anacr), en partenariat avec la
    commune de Mende, dans le cadre du 70e anniversaire de la création du
    Comité national de la libération, le 27 mai 1943. Film présenté au
    Festival de Cannes et primé à Antibes. Des séances pour les collégiens
    et lycéens ont eu lieu à Mende. Une projection aura lieu à Marvejols
    le 27 mai.

    Contatc : Baptiste Ménage : arcole.production@ gmail.com (vente du DVD
    du court-métrage : 15 ).

    http://www.midilibre.fr/2013/02/12/la-poignante-tragedie-de-bir-hakeim-en-film,643119.php

    dimanche 17 février 2013,
    Stéphane ©armenews.com

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