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Turquie : La KCK Propose Une Alternative A L'Etat-Nation

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    TURQUIE : LA KCK PROPOSE UNE ALTERNATIVE A L'ETAT-NATION

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74619
    Publie le : 26-07-2013

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
    propose cette information publiee sur le site des Amities kurdes de
    Bretagne le 20 juillet 2013.

    Amities kurdes de Bretagne

    samedi 20 juillet 2013

    Legende photo : photo Gaël Le Ny

    KCK (Union des communautes du Kurdistan), une alternative a
    l'Etat-nation

    Le Congrès du Peuple du Kurdistan (Kongra Gele Kurdistan, KONGRA GEL),
    dont le rôle politique est de definir des orientations, s'est reuni
    en congrès durant 5 jours (30 juin/5juillet). Ses delegues venant des
    4 parties du Kurdistan et de la diaspora ont reaffirme leur adhesion
    au projet, elabore par A. Ocalan, d'une confederation democratique des
    peuples du Moyen-Orient et renforcer l'organisation et les structures
    de la KCK (Union des communautes du Kurdistan) dont on se souvient
    qu'elle est l'element federateur de toutes les organisations kurdes,
    qu'elles soient politiques, culturelles, religieuses, educatives,
    economiques et militaires. Le fondateur du PKK, Abdullah Ocalan, reste
    bien sûr president de la KCK. Il faut noter que le nouveau dispositif
    conforte la place de la femme en instituant systematiquement des
    co-responsabilites homme/femme. C'est une avancee qui merite d'etre
    soulignee, unique au Moyen Orient et rare dans le monde ! Cemil
    Bayik, l'un des membres fondateurs du PKK, et Bese Hozat ont ete
    elus co-president[e]s du conseil executif de la KCK, Remzi Kartal
    et Hacer Zagros co-president[e]s du Kongra Gel. Le nouveau conseil
    presidentiel est compose de six vice presidents elus, trois femmes
    et trois hommes : Cemil Bayik, Bese Hozat, Murat Karayilan, Mustafa
    Karasu, Sozdar Avesta et Elif Pazarcik.

    Quand les luttes turques et kurdes pour la democratie se rejoignent

    La KCK ne propose rien moins qu'une alternative a l'Etat-nation,
    " une organisation de la societe puisee aux sources d'une lutte
    quotidienne pour la defense des libertes ". La Turquie, kemaliste
    et islamiste, ne s'y est pas trompee : c'est la raison pour laquelle
    elle a emprisonne des milliers de cadres politiques et associatifs,
    d'elus et de militants, de journalistes et d'avocats, et declenche,
    avec son appareil d'Etat politico judiciaire, une serie de procès
    au motif que tous ces presumes coupables sont, ou pretendus etre,
    membres de la KCK consideree comme la vitrine politique du PKK,
    et qu'a ce titre ils sont militants ou sympathisants d'un mouvement
    illegal et terroriste.

    Les gaz lacrymogènes ont paradoxalement ouvert les yeux des
    contestataires de la place Taksim. Laure Marchand, co-auteur avec
    Guillaume Perrier du livre " La Turquie et le fantôme armenien ",
    temoigne dans Le Nouvel Observateur (N°2541) (" Les irreductibles
    d'Istanbul ").

    " En une semaine, la majorite turque et sunnite a compris le fascisme
    que ne subissaient, jusque la, dans ce pays, que les Kurdes et les
    Alevis. Nous assistons a un reveil de la societe civile [...] contre
    toute attente, les tirs tendus de grenades lacrymogènes contre les
    manifestations [de la place Taksim] semblent egalement avoir fait
    voler en eclats les prejuges a l'egard des Kurdes. En subissant la
    violence des forces de l'ordre, en constatant qu'elle n'etait pas
    relayee par les medias aux ordres d'Ankara, les manifestants ont
    pris conscience du sort de leurs 15 millions de concitoyens kurdes,
    parias de la Republique [...] Le regard a change, les gens ont enfin
    compris que les Kurdes n'etaient pas des terroristes [...] Je pense
    que c'est le gain le plus important de ce mouvement ".

    Le PKK lance un " dernier avertissement "

    Idris Baluken, depute de Bingol, avait interpelle durement le
    Premier ministre turc au nom du parti kurde BDP, ne dissimulant
    pas son impatience que l'attitude attentiste du gouvernement islamo
    conservateur de Turquie alimente au fur et a mesure que les jours
    passent : des mots ! Ca suffit ! Des actes maintenant.

    C'est au tour du PKK de se faire menacant, pret a interrompre son
    retrait du territoire turc et a reprendre la lutte armee : " En tant
    que mouvement, nous lancons un dernier avertissement au gouvernement
    AKP [de Turquie]. S'il ne prend pas des mesures concrètes au plus vite
    dans les domaines definis par notre peuple et l'opinion publique,
    le processus ne progressera plus et (il) en sera responsable ",
    " Il est clair que le gouvernement de l'AKP (le Parti de la justice
    et du developpement, islamo-conservateur, au pouvoir, ndlr) mène des
    actions pour saboter le processus ".

    Dans le cadre de ce processus, les rebelles kurdes ont declare un
    cessez-le-feu en mars et commence en mai a se retirer du territoire
    turc. Ils reclament en contrepartie des gestes du gouvernement en
    faveur de la minorite kurde de Turquie.

    http://www.institutkurde.org/info/depeches/le-pkk-lance-un-dernier-avertissement-a-ankara-4483.html.

    La Turquie met en garde les Kurdes de Syrie

    Mercredi, les combattants kurdes syriens avaient inflige une cuisante
    defaite a Al-Nosra et a l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL),
    deux groupes affilies a Al-Qaïda, en les chassant de la localite de
    Ras Al-Aïn.

    Après de violents combats, les forces kurdes se sont egalement
    emparees mercredi du village de Qasrouq, situe dans la meme region,
    a indique L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Le
    chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a reagi vivement en
    denoncant a l'avance toute velleite autonomiste et les " graves
    risques " qu'elle peut engendrer : " toute volonte autonomiste des
    combattant kurdes du Parti de l'union democratique (PYD), considere
    comme la branche syrienne des rebelles kurdes de Turquie du Parti des
    travailleurs du Kurdistan (PKK), qui contrôlent desormais Ras Al-Aïn,
    juste en face de la Turquie, aura pour effet d'envenimer les combats,
    et d'approfondir la situation intenable en Syrie ".

    http://www.institutkurde.org/info/depeches/la-turquie-met-en-garde-contre-tout-fait-accompli-a-sa-frontiere-avec-la-sy-4486.html.

    Cette mise en garde n'est pas pour surprendre les Kurdes "
    Le soutien de la Turquie aux groupes lies a Al-Qaida et a
    l'armee syrienne libre (ASL) n'est plus un secret, au moins
    pour les kurdes. L'annee dernière, un combattant turc avait ete
    tue et deux ambulances, une turque et une francaise, avaient
    ete saisies a Serekaniye par l'YPG (forces armees du PYD) "
    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/170713/les-kurdes-ont-pris-le-controle-total-d-une-ville-chassant-l-al-qaida.

    Andre Metayer

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    Source/Lien : Amities kurdes de Bretagne

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