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Les défenseurs des droits humains en Arménie prédisent un environnem

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    ARMENIE
    Les défenseurs des droits humains en Arménie prédisent un
    environnement plus sévère


    Les défenseurs des droits de l'homme en Arménie mettent en garde que
    les libertés civiles et la liberté de la presse pourraient être érodés
    une fois que le pays adhèrera à la nouvelle union eurasienne de
    Moscou. Un signe précoce de ceci est un plan pour copier les
    restrictions de la Russie sur les groupes non gouvernementaux.

    >, a dit
    Avetik Ishkhanyan du Comité Helsinki d'Arménie. L'Arménie deviendra
    membre de l'Union économique eurasienne en Janvier, rejoignant les
    trois États déjà membres de l'Union douanière - la Russie, le
    Kazakhstan et la Biélorussie. Un cinquième pays, le Kirghizistan, est
    en train de finaliser les arrangements pour se joindre au groupe. Le
    regroupement est officiellement une Union de style européen avec des
    droits communs de douanes et une législation harmonisée. De nombreux
    analystes, cependant, croient que c'est également une structure
    politique qui sera inévitablement dominée par Moscou. Ce sentiment n'a
    fait que se renforcer depuis que la Russie a pris l'Ukraine et est en
    conflit avec l'Occident.

    En Arménie, il y a des craintes que le gouvernement va s'aligner en
    adoptant le type de législation rétrograde vu en Russie. Pour prendre
    un exemple, le Kirghizistan - pour les deux dernières décennies était
    le plus libérale d'Asie centrale - a maintenant un projet de loi
    devant le Parlement qui imposerait de sévères restrictions sur ce qui
    a été jusqu'à présent une communauté florissante d'ONG. Cette loi
    s'inspire de la législation russe adoptée en 2012, et oblige les
    groupes de la société civile à s'enregistrer comme des >.

    Dans les deux pays le Kirghizstan et le Kazakhstan, il y a des
    mouvements afin de copier la loi de 2013 interdisant la > comme en Russie.

    Dès à présent le ministère arménien de la justice a mis au point un
    projet de loi similaire visant à restreindre la liberté des ONG.

    .

    Détentions >

    Artur Sakunts, chef du bureau de Vanadzor de l'Assemblée d'Helsinki,
    est sombre sur les perspectives de respect plus large des droits
    fondamentaux une fois que l'Arménie aura rejoint le bloc eurasiatique.

    Il a fait valoir que cette année a connu une baisse marquée de
    l'environnement des droits de l'homme, et fait valoir que l'Arménie
    est de nouveau devenu un pays avec des prisonniers politiques.

    Sakunts a cité deux cas, dont l'un d'eux est celui de Volodia
    Avetisyan, un colonel à la retraite reconnu coupable de fraude et
    condamné à une peine d'emprisonnement de six ans en juillet. Les
    partisans disent son vrai crime a été d'organiser une manifestation
    appelant à une meilleure prestation de l'aide sociale pour les
    Arméniens qui ont combattu dans la guerre du Haut-Karabagh au début
    des années 1990.

    Le deuxième cas est celui de Shant Harutyunyan, qui a participé à une
    petite manifestation anti-gouvernementale dans la capitale Erevan
    l'année dernière. On lui a affligé six ans de prison après un procès
    en Octobre. D'autres participants ont également été condamnés, dont le
    fils de Harutyunan, un mineur, qui a obtenu une période d'essai. Deux
    partis d'opposition, Héritage et le Congrès national arménien, ont
    déclaré Harutyunyan comme un prisonnier politique.

    Selon Sakunts, la nature de la preuve qui a conduit à des verdicts de
    culpabilité dans les deux cas suggère que c'étaient vraiment des
    "persécutions politiques". Le ministre de la Justice d'Arménie,
    Hovhannes Manukyan, affirmé que les hommes n'ont pas été incarcérés
    pour des raisons politiques.

    a-t-il expliqué.

    Melikyan souligne également des tentatives formelles pour limiter la
    liberté d'expression, par exemple un projet de loi visant à rendre les
    médias légalement responsable des commentaires postés par les
    internautes anonymes. Le projet de loi a été bloqué par une campagne
    concertée montée par les journalistes arméniens.

    Le dernier rapport de la liberté sur Internet à partir de l'organisme
    de surveillance basé à Washington Freedom House donne l'Arménie un
    bien meilleur score que l'un des autres membres de l'Union eurasienne.
    Un autre précédent troublant a été fixé par une affaire dans laquelle
    le parquet a lancé une action en justice contre deux médias, le
    journal Hraparak et site de nouvelles Ilur.am, pour les forcer à
    révéler leurs sources d'information.

    >
    a-t-il dit.

    Arevik Sahakian est une journaliste indépendante en Arménie.

    Institute for War & Peace Reporting

    vendredi 2 janvier 2015,
    Stéphane (c)armenews.com




    From: A. Papazian
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