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Armenians of Jerusalem indignant at Israel's position over the Genoc

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    Agence France Presse
    19 avril 2005 mardi 8:35 AM GMT

    Armenians of Jerusalem indignant at Israel's position over the
    Genocide

    Les Arméniens à Jérusalem indignés par la position d'Israël sur
    "leur" génocide (DOSSIER - REPORTAGE)

    JERUSALEM 19 avril



    Elle a connu les conquêtes islamiques, les croisades, l'empire
    ottoman, le mandat britannique, la tutelle jordanienne et enfin
    l'occupation israélienne mais la petite communauté arménienne de
    Jérusalem a su préserver son identité.

    Présente en Terre sainte depuis le Vème siècle, cette communauté,
    composée en grande partie de descendants des rescapés des massacres
    des Arméniens aux mains des Turcs de 1915, est indignée par le refus
    d'Israël, un Etat dont l'identité tient en grande partie à la Shoah,
    de reconnaître son "génocide".

    Quelque 2.000 Arméniens vivent dans le quartier arménien et son
    célèbre monastère qui occupent un sixième de la vielle ville de
    Jérusalem, un millier en Cisjordanie et 2.000 autres en Israël,
    indique à l'AFP l'historien arménien George Hintlian.

    "Vis-à-vis d'Israël et sa bureaucratie nous sommes comme les
    Palestiniens. Nous nous considérons comme des Jérusalémites nés en
    Palestine", explique M. Hintlian, en déambulant dans la rue du
    Patriarcat arménien orthodoxe qui longe le quartier arménien.

    Il fait nuit. La très courue Taverne arménienne sert des lahmajoun,
    une pâte fine avec de la viande hachée, à ses derniers clients. Des
    voitures israéliennes roulent lentement dans l'étroite rue en se
    dirigeant vers le quartier juif voisin ou vers le Mur des
    Lamentations.

    A l'entrée du monastère, un groupe de jeunes devisent en arménien.
    Cet ancien hospice devenu couvent puis résidence pour des centaines
    d'Arméniens n'est accessible qu'aux habitants, aux visiteurs invités
    et aux groupes de touristes organisés.

    Les Arméniens à Jérusalem, comme ailleurs dans le monde, estiment que
    leur quête d'obenir une reconnaissance mondiale de leur génocide à
    pâti de l'alliance stratégique nouée entre Israël et la Turquie en
    1996.

    "La plus grave conséquence de l'alliance entre Israël et la Turquie
    est le fait que l'ambassade israélienne à Washington et le lobby juif
    sont ouvertement intervenus à deux reprises en 1999 et 2001 pour
    empêcher une reconnaissance du génocide arménien par le Congrès", dit
    M. Hintlian, qui affirme qu'une vingtaine de membres de sa famille,
    dont son grand-père et un oncle, avaient péri dans les massacres.

    "Il est difficile de comprendre la position officielle israélienne
    sur le génocide arménien, venant d'une nation qui a été victime d'un
    génocide au même siècle", ajoute-il.

    Selon lui, la présence du ministre turc de la Justice Cemil Cicek à
    la cérémonie d'inauguration d'un nouveau musée de la Shoah à
    Jérusalem en mars alors qu'aucun représentant de l'Arménie n'y a été
    convié a "choqué" la communauté.

    Amer, il montre ce qui reste d'affiches du génocide arménien
    placardées dans la rue et déchirées, selon lui, par des passants
    juifs. "Parfois, ils écrivent même +gros mensonge+ dessus", se
    plaint-il.

    Elise Aghazarian, 26 ans, se dit "arménienne de sang et palestinienne
    d'âme". "Nous sommes attachés au mont Ararat mais aussi à Jérusalem".

    "Je suis pour un Etat bi-national palestinien et israélien mais si
    une division est imposée je voudrais être côté palestinien", dit
    cette chercheuse diplômée en sociologie.

    Si elle considère le pacte israélo-turc comme "une alliance
    d'intérêts", elle n'en fustige pas moins le refus d'Israël de
    reconnaître le génocide arménien. "Cela revient à dire que le sang
    juif est plus sacré que celui d'autres peuples".

    Selon M. Hintlian, plus de 30% des Arméniens ont émigré de Terre
    sainte depuis 1967. Les restrictions imposées par les autorités
    israéliennes à la population palestinienne de Jérusalem-est, occupée
    depuis 1967, font partie du quotidien des Arméniens.

    "S'il n'y a pas de solution, dans 20 ou 30 ans, notre nombre pourrait
    baisser de moitié" dit-il.

    Elise, elle, n'envisage pas de partir."Je ne voudrais pas quitter
    même si les conditions de vie difficiles nous mettent sous pression
    permanente", dit-elle.



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    From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
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