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Arnouville-les-Gonesse; Les Armeniens ouvrent leur ecole

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    Le Parisien, France
    Samedi 30 Juin 2007

    Arnouville-les-Gonesse; Les Arméniens ouvrent leur école

    par Corinne Belpois


    CET APRÈS-MIDI, à 16 h 30, l'association arménienne Sainte-Croix de
    Varak ouvrira les portes de son école, à Arnouville-lès-Gonesse, une
    ancienne imprimerie aménagée pour accueillir trois classes de
    maternelle à la rentrée prochaine. Seize enfants de 3 à 5 ans sont
    déjà inscrits dans cet établissement qui porte le nom de Hrant Dink,
    le journaliste arménien assassiné le 19 janvier dernier à Istanbul.
    L'inauguration doit avoir lieu en présence de l'ambassadeur d'Arménie
    en France, Edward Nalbandian, et de la veuve de Hrant Dink, Rakel.


    « Des activités en français et en arménien pour les tout-petits » «
    L'idée a toujours existé au sein de la communauté arménienne de la
    ville, explique Alice Rusdikian, membre du conseil d'administration
    de l'association et adjointe au maire d'Arnouville. La vente des
    locaux a joué un rôle de déclencheur. » Avec Alfortville
    (Val-de-Marne), Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Sevran et Le
    Raincy (Seine-Saint-Denis), Arnouville est l'une des villes de la
    région parisienne qui compte le plus d'habitants d'origine
    arménienne. Les premiers arrivants, qui avaient fui la Turquie après
    le génocide de 1915-1917, sont allés à Marseille d'abord, puis dans
    les villes industrielles à la recherche de main-d'oeuvre. C'est ainsi
    qu'ils arrivent en Ile-de-France au début des années 1920.
    Originaires pour la plupart d'Ankara et d'Istanbul, ceux d'Arnouville
    s'installent dans le quartier de la gare. Ils construisent deux
    églises : la première, catholique, Saint-Grégoire-l'Illuminateur,
    située rue de l'Union et la deuxième, apostolique,
    Sainte-Croix-de-Varak, qui fêtera ses 75 ans en novembre. Et
    développent un véritable réseau associatif. « C'est dans ce cadre que
    s'inscrit l'école bilingue avec des activités en français et en
    arménien pour les tout-petits », précise Tanya Yapar, secrétaire de
    l'association. Le coût du projet s'élève à un million d'euros, bouclé
    grce à deux emprunts et aux donations de particuliers et
    d'entrepreneurs ou de commerçants locaux. « La scolarité coûte 150
    par mois. Pour ceux dont les parents ont des revenus modestes, nous
    avons mis en place un système de parrainage. Nos grands donateurs ont
    accepté de leur accorder des bourses », précise Tanya Yapar. Un
    comité pédagogique est chargé de recruter deux institutrices et de
    veiller au respect du programme de l'Education nationale pour
    pouvoir, dans cinq ans, signer un contrat avec l'Etat et bénéficier
    de subventions. L'objectif est de réussir à ouvrir une classe chaque
    année pour avoir à terme un cursus primaire complet.
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