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    SYNTHèSE PROCèS DE DOGU PERINCEK GENOCIDE ARMENIEN: LES PARTIES CAMPENT SUR LEURS POSITIONS

    Schweizerische Depeschenagentur AG (SDA)
    SDA - Service de base francais
    6 mars 2007 mardi 7:59 PM CET

    Le procès de Dogu Perincek, qui s'est ouvert mardi, a montre que les
    positions sur le genocide armenien restent fondamentalement opposees.

    Le nationaliste turc nie toujours le genocide, alors que du côte
    armenien, on le considère comme un fait incontestable.

    Très attendu, le procès a semble tourner en premier a l'avantage
    de la position defendue par le president du Parti des travailleurs
    turcs. Dogu Perincek, 65 ans, a ete renvoye devant le Tribunal de
    police de Lausanne pour discrimination raciale après avoir qualifie
    le genocide armenien de "mensonge international".

    Devant la Cour, le nationaliste a repete ses thèses: il y a eu des
    "massacres reciproques" en 1915, mais pas de volonte de la part des
    Turcs d'eradiquer la population armenienne. Toutes les atrocites
    commises trouvent leur origine dans la Première Guerre mondiale.

    Pas comme Hitler

    Pour confirmer ces dires, l'historien americain Justin McCarthy
    a ete cite comme temoin. A ses yeux, il n'y a pas eu de genocide
    armenien, surtout si l'on se refère a Hitler dès que l'on emploie le
    mot genocide. "Tout est très complique dans cette periode", selon
    l'historien, qui juge imprecise la definition du genocide donnee
    par l'ONU.

    A la reprise de l'audience, l'historien et ecrivain francais
    Jean-Michel Thibaux a encore enfonce ce clou. Il ne faut pas utiliser
    le concept de genocide. "Le mot est beaucoup trop fort", il soulève
    la passion et exacerbe les tensions.

    Pas le temps

    Pour lui, les massacres sont clairement etablis, mais il n'y a pas
    eu de planification de l'extermination des Armeniens comme les nazis
    l'ont fait vis-a-vis des juifs. "C'etait techniquement impossible",
    a affirme Jean-Michel Thibaux.

    A son avis, c'est le critère essentiel qui exclut le terme de
    genocide. En quelques mois durant la guerre, les Turcs n'ont pas pu
    organiser un massacre systematique. Les arguments de cet homme ont
    cependant pris un coup dans l'aile lorsqu'il a admis avoir ete invite
    par le ministère turc des affaires etrangères a temoigner au procès
    de Lausanne.

    Verite etablie

    La replique a ces assertions est venue d'une sociologue allemande. Le
    genocide armenien est incontestable, a affirme avec determination Tessa
    Hofmann. Chercheuse a l'Universite libre de Berlin, elle a explique
    qu'elle se basait avant tout sur la correspondance diplomatique
    allemande.

    La femme a cite notamment un ancien ambassadeur allemand qui explique
    les agissements des Turcs a l'epoque comme une volonte claire
    d'eliminer la population armenienne. Il s'agissait "d'exterminer la
    race armenienne dans l'empire ottoman", a declare la chercheuse en
    reprenant les mots du fonctionnaire prononces en juillet 1915.

    Ennemis de l'interieur

    Des consuls et d'autres diplomates ont affirme la meme chose, alors
    qu'ils n'etaient pas consideres comme des ennemis de la Turquie a ce
    moment-la, a-t-elle souligne. Pour elle, le genocide est confirme par
    les deportations massives d'Armeniens presentes comme des "ennemis
    de l'interieur" ou des "menaces pour l'Empire".

    En fin d'après-midi, l'historien francais Yves Ternon a rencheri. A
    ses yeux, le genocide armenien ne fait aucun doute. Il a demonte une
    a une toutes les thèses des negationnistes qui cherchent soit a tout
    nier en bloc soit a relativiser de manière insidieuse et progressive.

    Un processus clair

    "La deportation etait la methode du genocide", a souligne Yves
    Ternon. Il ne faut pas chercher a tout prix un ordre ecrit pour
    le declenchement du genocide car les auteurs de ces crimes font
    precisement tout pour dissimuler leurs veritables intentions.

    Mais le processus du genocide est evident: arrestation des notables,
    tortures pour faire avouer des complots, deportations en masse des
    femmes et des enfants. Le tout avec des relais entre le pouvoir
    central et des administrateurs dans les regions qui appliquent les
    ordres avec efficacite et methode.

    Environ 200 sympathisants de M. Perincek ont manifeste durant la
    journee a Lausanne. Dans la soiree, d'autres temoins devaient encore
    etre entendus. Le procès reprend jeudi.

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    Developpement Procès de Dogu Perincek "Blocher s'est trop avance",
    selon l'historien Hans-Lukas Kieser Encadre

    Bâle

    Une commission d'historiens pourrait permettre de clarifier les
    questions liees au genocide armenien, estime Hans-Lukas Kieser. Mais
    pour l'historien, les politiques doivent aussi prendre leurs
    responsabilites. Il s'oppose en cela a Christoph Blocher.

    Une commission d'historien ne doit pas determiner en premier lieu
    si un genocide a eu lieu, a declare mardi a l'ATS ce specialiste de
    la Turquie. "Cette question a ete clarifiee depuis longtemps parmi
    les historiens".

    M. Kieser souligne qu'une commission pourrait toutefois etablir qui
    porte la responsabilite directe du genocide armenien: l'Etat dans
    son ensemble ou un Etat dans l'Etat, a savoir des forces agissant
    independamment des autorites officielles.

    Reponsabilite politique

    Un groupe d'historiens pourrait jouer le meme rôle que la commission
    Bergier en Suisse a la fin des annees 90, estime le charge de cours a
    l'Universite de Zurich. Dans ce cas precis, le monde politique avait
    reconnu que des erreurs avaient ete commises a l'egard des refugies
    juifs et s'etait excuse. Cette reconnaissance politique est aussi
    necessaire dans le cas de la Turquie, estime Hans-Lukas Kieser.

    Selon lui, le ministre de la justice Christoph Blocher s'est "trop
    avance" en declarant que le traitement de ces questions n'etait pas
    du ressort d'un gouvernement et qu'il fallait en outre reviser la
    norme penale antiraciste, concernee par la negation des genocides.

    "Il faut esperer que le reste du Conseil federal corrige le tir".

    Le moment est venu pour la Turquie de changer de paradigme, estime M.

    Keiser. Les chances de reussir sont aujourd'hui meilleures que jamais
    auparavant. La fin de la Guerre froide, le processus de rapprochement
    avec l'UE et le meurtre du journaliste armeno-turc Hrant Dink ont
    fait monter la pression internationale et interieure et accentue le
    besoin de clarte.

    Blocher se justifie

    Pour M. Blocher, l'important est que la Turquie s'est dite
    prete a ouvrir unilateralement ses archives sur les massacres
    perpetres en Armenie, a-t-il dit mardi dans un entretien accorde au
    "Tages-Anzeiger". Le conseiller federal UDC a en outre justifie sa
    rencontre avec son homologue turc Cemil Cicek quelques jours avant
    l'ouverture du procès de Dogu Perincek. "La visite etait agendee
    depuis l'automne passe".

    Lors de sa rencontre vendredi et samedi avec M. Cicek, M. Blocher
    a explique que la Turquie devait s'attendre a ce que Dogu Perincek
    puisse etre condamne. "Mon homologue n'a pas tente d'influer sur le
    procès", a dit le Zurichois.

    Concernant la revision eventuelle de la norme penale antiraciste,
    le chef du Departement de justice et police (DFJP) veut presenter ce
    semestre encore une decision de principe au gouvernement.

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    Situation 17h45 Procès de Dogu Perincek Une sociologue allemande
    souligne la realite du genocide

    Lausanne

    Le procès de Dogu Perincek a penche mardi après-midi a Lausanne du
    côte des Armeniens. Après les arguments du nationaliste turc niant
    le genocide armenien, une sociologue allemande est venue affirmer
    avec force le contraire.

    Le genocide armenien est incontestable, a affirme avec determination
    Tessa Hofmann devant le Tribunal de police de Lausanne. La sociologue
    et chercheuse a l'Universite libre de Berlin a explique se baser
    avant tout sur la correspondance diplomatique allemande.

    La race armenienne

    La femme a cite notamment un ancien ambassadeur allemand qui explique
    les agissements des Turcs a l'epoque comme une volonte claire
    d'eliminer la population armenienne. Il s'agissait "d'exterminer la
    race armenienne dans l'empire ottoman", a declare la chercheuse en
    reprenant les mots du fonctionnaire prononces en juillet 1915.

    Des consuls, d'autres diplomates ont affirme la meme chose, alors
    qu'ils n'etaient pas consideres comme des ennemis de la Turquie a ce
    moment-la, a-t-elle souligne. Pour elle, le genocide est confirme par
    les deportations massives d'Armeniens presentes comme des "ennemis
    de l'interieur" ou des "menaces pour l'Empire".

    Discrimination officielle

    Pour la sociologue, la Turquie pratique encore aujourd'hui "une
    discrimination officielle" envers les Armeniens. Il est interdit d'en
    parler, quelque 90 journalistes sont poursuivis a cause de leurs
    ecrits sur le sujet. Elle estime que dès l'ecole, le gouvernement
    cherche a enseigner la negation du genocide.

    Avant Tessa Hofmann, l'ecrivain et historien francais Jean-Michel
    Thibaux a cherche a demontrer qu'il ne fallait au contraire pas
    utiliser le concept de genocide. "Le mot est beaucoup trop fort",
    il soulève la passion et exacerbe les tensions.

    Pas de planification

    Les arguments de cet homme ont pris un coup dans l'aile lorsqu'il a
    admis avoir ete invite par le ministère turc des affaires etrangères
    a temoigner au procès de Lausanne. Pour lui, les massacres sont
    clairement etablis, mais il n'y a pas eu de planification de
    l'extermination des Armeniens comme les Nazis l'ont fait vis-a-vis
    des juifs.

    "C'etait techniquement impossible", a affirme Jean-Michel Thibaux.

    Pour lui, c'est le critère essentiel qui permet de refuser le terme
    de genocide. En quelques mois durant la guerre, les Turcs n'ont pas
    pu organiser un massacre systematique.

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    Procès de Dogu Perincek Calme journee lausannoise pour quelque 200
    sympathisants turcs Feature par Marie-Christine Mousson (ats)

    Lausanne

    Quelque 200 personnes ont fait le voyage de Lausanne mardi pour
    soutenir le president du Parti des travailleurs turcs Dogu Perincek,
    juge pour ses declarations niant le genocide armenien. Leur journee
    s'est passee calmement, entre rassemblement et attente.

    A 08h15, ils ne sont encore qu'une vingtaine sur la place de la
    Riponne, devant le Palais de Rumine. Ils arborent des drapeaux turcs,
    rouges avec un croissant et une etoile blanche, ou une echarpe rouge.

    Quatre autocars arrivent l'un après l'autre, amenant des gens venus de
    Turquie, mais aussi d'Allemagne, de Belgique, de Hollande et de France.

    A 09h30, la foule atteint quelque 200 personnes. Les manifestants
    fument et discutent calmement entre eux. La plupart sont relativement
    âges. La proportion de femmes est faible, un cinquième environ. Un
    gamin tient le portrait du general Ataturk dans le champ des cameras
    de television.

    La dizaine de journalistes presents prend des lecons d'histoire. Les
    sympathisants de Dogu Pericek reprennent les thèses de leur leader,
    selon lesquelles les accusations de genocide armenien sont une
    "propagande des pays occidentaux imperialistes" contre la Turquie.

    Une heure après, dernière photo de groupe sur les marches de Rumine.

    La foule se disperse. Une partie entre visiter le Musee des
    Beaux-Arts. Les gendarmes a l'entree leur font deposer les drapeaux.

    D'autres restent par petits groupes sur la place.

    Devant le tribunal

    Sous le soleil de midi, quelque 150 d'entre eux se massent
    silencieusement a Montbenon, devant le tribunal où se tient le
    procès. Une vingtaine de policiers gardent un large perimètre delimite
    par des barrières cadenassees entre elles.

    La patience des sympathisants turcs est recompensee lorsque, plus
    d'une heure et quart plus tard, Dogu Perincek vient les saluer.

    L'homme monologue pendant dix minutes a l'intention des representants
    de medias turcs. Il poursuit cinq minutes durant en allemand, repetant
    ses thèses, avant de rentrer dans le tribunal.

    Satisfaits, les manifestants retournent lentement a la Riponne. Ils
    mangent sur le pouce et remontent dans les autocars qui les ramèneront
    a leur hôtel a Neuchâtel.

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    Situation 13h15 Procès de Dogu Perincek Les opinions s'affrontent
    sur la realite du genocide armenien

    Lausanne

    Le procès de Dogu Perincek, qui s'est ouvert mardi a Lausanne, est
    entre immmediatement dans le vif du sujet. Le nationaliste turc a
    nie a nouveau le genocide armenien alors que les autres parties ont
    cherche a montrer la realite de la tragedie.

    Dogu Perincek, 65 ans, a repete ses thèses connues: il y a eu des
    "massacres reciproques" en 1915, mais pas de volonte de la part des
    Turcs d'eradiquer la population armenienne. Toutes les atrocites
    commises trouvent leur origine dans la Première Guerre mondiale.

    Pour le chef du Parti des travailleurs turcs, les grandes puissances
    de l'epoque, Londres en particulier, sont a l'origine de cette
    "propagande". Celle-ci est utilisee aujourd'hui par les Etats-Unis
    contre la Turquie.

    De la propagande

    Tous les documents produits en general pour confirmer la thèse du
    genocide sont en fait des "faux". Les services secrets britanniques de
    l'epoque en sont les auteurs, affirme Dogu Perincek. Meme les procès
    contre les Turcs responsables des deportations d'Armeniens ont ete
    "orchestres", selon lui.

    Pour confirmer ses dires, l'historien americain Justin McCarthy
    a ete cite comme temoin. A ses yeux, il n'y a pas eu de genocide
    armenien, surtout si l'on se refère a Hitler dès que l'on emploie le
    mot genocide. "Tout est très complique dans cette periode", selon
    l'historien qui juge imprecise la definition donnee par l'ONU du
    concept de genocide.

    Tout relativiser

    La defense de l'Association Suisse-Armenie (ASA), qui est partie
    civile, a cherche pour sa part a montrer que systematiquement les
    affirmations faisant etat d'un genocide etaient deconsiderees par la
    partie adverse, sous n'importe quel pretexte.

    En sortant du tribunal lors de la pause de midi, Dogu Perincek a ete
    applaudi par quelque 150 sympathisants. Il a ensuite donne plusieurs
    interview, en particulier aux medias turcs presents. L'audience
    reprend a 14h00. Le procès se poursuivra jeudi. Dogu Perincek est
    renvoye devant la justice pour avoir declare a Lausanne notamment
    que le genocide armenien etait "un mensonge international".

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    Ouverture du procès de Dogu Perincek Le leader turc nie le genocide
    armenien

    Lausanne

    Le procès de Dogu Perincek s'est ouvert mardi matin devant le Tribunal
    de police de Lausanne. Le president du Parti des travailleurs turcs est
    accuse de discrimination raciale pour avoir nie le genocide armenien
    de 1915.

    L'eventuelle condamnation de Dogu Perincek, 65 ans, serait une première
    judiciaire. En 2001, la justice bernoise a acquitte douze Turcs qui
    comparaissaient pour negation du genocide armenien. Des instances
    politiques comme le Conseil national ou le Grand Conseil vaudois ont
    reconnu depuis lors le genocide.

    Dogu Perincek s'est montre confiant sur l'issue du procès. "Je ne
    m'attends pas etre condamne", a-t-il declare lundi devant la presse.

    Il estime que l'opinion evolue dans le bon sens et reconnaît desormais
    ses thèses: il y a eu des massacres mais pas de genocide.

    Dogu Perincek a amene avec lui de volumineuses archives russes qui
    prouveraient ses dires. Selon lui, le genocide est l'invention des
    services secrets des grandes puissances durant la Première guerre
    mondiale. Il est aujourd'hui l'instrument de propagande des Etats-Unis
    contre la Turquie. Dogu Perincek se definit comme anti-imperialiste,
    mais refuse d'etre taxe de racisme.

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