Announcement

Collapse
No announcement yet.

Cinema armenien

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Cinema armenien

    La Nouvelle République du Centre Ouest
    24 mars 2007 samedi
    Edition INDRE ET LOIRE

    Cinéma arménien

    Pour la deuxième partie du cycle de cinéma arménien, en partenariat
    avec l'association des Arméniens du Centre, la cinémathèque de Tours
    propose, lundi 26 mars, à 19 h 30, trois courts-métrages, puis à 21
    h, un film. La soirée sera présentée par Chaga Uzbachian, spécialiste
    du cinéma arménien.


    « Maître valet » de Dimitri Keussaïan. Un riche propriétaire terrien
    propose un contrat étrange à son employé : si l'un d'eux se mettait
    en colère, il devrait verser un salaire annuel à l'autre. Celui-ci
    accepte, mais les ruses du maître ont raison de la patience du
    serviteur dès le lendemain. Le frère cadet du perdant s'engage à son
    tour au service du maître aux mêmes conditions. Il récupère les deux
    salaires après lui avoir rendu la vie impossible pendant plusieurs
    mois--
    « Djvejik » d'Armand Manarian. Un riche commerçant offre un peu de
    viande à un ami (l'ami Nersès) dans le besoin et lui conseille de
    cuisiner une spécialité : djvejik. Il fait part de sa propre bonté à
    toute la ville, à la suite de quoi la ville ne parle que de la
    bienveillance du commerçant tout en prodiguant des conseils cuisine à
    l'ami Nersès, qui paraît-il, a gché la cuisson. N'y tenant plus, ce
    dernier emprunte un bout de viande au boucher pour le jeter à la
    figure de son « bienfaiteur »--
    « Le Mûrier » de Guennadi Melkonian.
    « Nous sommes nos montagnes », de Henrik Malian. Deux bergers ont tué
    et mangé des moutons n'appartenant pas à leur troupeau. Alors que le
    propriétaire ne leur en tient pas rigueur, le lieutenant de police en
    revanche voit dans tout cela un crime et décide de mener une enquête.
    Dans « Nous sommes nos montagnes », Henrik Malian reprend une
    thématique récurrente de son oeuvre, celle de l'opposition entre deux
    mondes. L'univers idyllique dans lequel vivent les bergers est
    perturbé par le monde extérieur, via le lieutenant de police. Prenant
    parti pour les « coupables » dans le film, Malian fut inquiété par
    les autorités de l'époque qui, espérant préserver l'idéologie
    soviétique, imposèrent un faible nombre de tirages des copies.
    Henrik Malian. Né à Telavi en 1925, il grandit à Tbilissi où il
    travaille dans une usine. En 1945, il intègre l'Institut thétral
    d'Erevan d'où il sort diplômé en 1951. Il étudie à l'Institut d'art
    dramatique de Moscou et travaille comme metteur en scène de thétre
    dans plusieurs villes d'Arménie jusqu'en 1954, date à laquelle le
    studio Armenfilm l'engage comme assistant réalisateur. Il débute en
    tant que réalisateur de cinéma en 1960 avec « Les Gars de l'orchestre
    » mais le succès et la reconnaissance arrivent en 1967 avec le film «
    Le triangle ». Par la suite, il ne cessera de ravir le public et la
    critique qui le classera parmi les meilleurs réalisateurs arméniens.


    Cycle « cinéma arménien » aux Studio. Tarifs : 4,10 et 7 . Deux films
    : 6,40 et 8 euros.

    From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Working...
X