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Fabius : Langue De Bois Et Langage Des Signes ?

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    FABIUS : LANGUE DE BOIS ET LANGAGE DES SIGNES ?

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=65728
    19-07-2012

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L~Raudition ouverte de M.

    Laurent Fabius s~Rest tenue ce mardi 17 juillet 2012, devant la
    Commission des affaires étrangères de l~RAssemblée nationale. Interrogé
    sur la loi pénalisant la négation du génocide arménien, notre ministre
    des Affaires étrangères a essayé de ménager la chèvre et le chou.

    Légende photo - Capture d~Récran à 37:57 : « Il faut là aussi
    toujours mesurer ses paroles. Il y a eu une loi que vous connaissez
    - que plusieurs d'entre vous ont votée - qui vise à réprimer, à
    certaines conditions, la négation du génocide arménien [Nota CVAN :
    à ce moment-là, Laurent Fabius fait un geste des deux mains pour
    mettre entre guillemets l~Rexpression « génocide arménien ». En bon
    diplomate, notre ministre des Affaires étrangères maîtrise-t-il non
    seulement la langue de bois mais également le langage des signes ? Son
    homologue turc et grand ami, le ministre des Affaires étrangères turc
    Ahmet Davutoglu, n~Raura, pour le coup, pas besoin de traducteur pour
    interpréter cette gestuelle : elle fait écho à la fameuse expression
    turque "Sezdé Soykirim" (« le soi-disant génocide »). « Il faut là
    aussi toujours mesurer ses paroles » a déclaré M. Fabius. Qu~Ril nous
    soit permis d~Rajouter : « Et ses gestes aussi ».

    Le Collectif VAN vous propose une retranscription (non-officielle)
    des questions des parlementaires, Messieurs Axel Poniatowski et
    François Rochebloine, ainsi que les réponses de M. Fabius.

    Commission des affaires étrangères : audition ouverte à la presse de
    M. Laurent Fabius - mardi 17 juillet 2012

    La commission des affaires étrangères, présidée par Mme Élisabeth
    Guigou (SRC, Seine-Saint-Denis), a procédé à l~Raudition, ouverte à
    la presse, de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.

    Mardi 17 juillet 2012 À 16 h 30

    Salle Lamartine 101 rue de l~RUniversité

    Publiée le 18/07/2012 [Durée] 1h27mn

    Retranscription non-officielle faite par
    le Collectif VAN Vidéo disponible sur :
    http://www.lcp.fr/emissions/travaux-en-commission/vod/63726-auditions-de-laurent-fabius-ministre-des-affaires-etrangeres

    Question d~RAxel Poniatowski ~V Député UMP de la 2e circonscription
    du Val-d'Oise et président de la commission des affaires étrangères
    de l'Assemblée nationale :

    21:30 : « Parmi le très grand nombre de sujets, je souhaiterais
    vous faire réagir sur deux d~Rentre eux, un sujet d~Ractualité,
    un sujet historique.(~E) 23:00 : « Deuxième question sur un sujet
    plus historique. J~Raimerais vous faire réagir à la problématique
    arménienne. Et notamment, on entend dire qu~Ril pourrait y avoir
    soit une proposition de loi, soit un projet de loi qui reviendrait
    au Parlement, pour la condamnation du négationnisme du génocide
    arménien, et en réalité ce n~Rest pas une proposition partisane
    comme vous le savez puisque c~Rest très clivant partout dans tous
    les groupes. Est-ce que ça vous semble véritablement nécessaire de
    revenir là-dessus, est-ce que vous ne considérez pas que ça fait
    plutôt partie de l~RHistoire et qu~Ril serait préférable de ne pas
    revenir sur ce genre de problématiques. Et en plus c~Rest un opposant
    à l~Rentrée de la Turquie dans l~RUnion européenne qui vous le dit. »

    Réponse de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères :

    De 37:25 à 41:08 :

    « M. Poniatowski soulevait la question de la Turquie, du génocide
    arménien, enfin toutes ces questions-là, questions très difficiles
    que vous connaissez bien sûr. Bon. Il faut là aussi toujours mesurer
    ses paroles. Il y a eu une loi que vous connaissez - que plusieurs
    d'entre vous ont votée - qui vise à réprimer à certaines conditions
    la négation du génocide arménien [Nota CVAN : Laurent Fabius fait
    un geste des deux mains pour mettre entre guillemets l~Rexpression
    « génocide arménien » - 37 :57], ensuite cette loi a été déférée au
    Conseil Constitutionnel et le Conseil Constitutionnel a considéré
    qu'elle n'était pas constitutionnelle. Voilà.

    Et par ailleurs, il y a un engagement dans la campagne présidentielle,
    qui était je crois d'ailleurs un engagement des deux candidats,
    enfin je ne sais pas s'il était rédigé exactement de la même façon,
    mais ça voulait dire la même chose, pour ne pas permettre de nier le
    génocide arménien et revenir sur ces questions.

    Aujourd'hui, le gouvernement travaille sur tout cela, parce qu'il
    faut arriver à faire quoi ?

    A la fois concilier l'engagement qui est celui du Président de la
    République et en même temps le respect, qui est incontournable,
    de l'ordre juridique constitutionnel français qui nous dit « si vous
    reprenez la même voie, la même procédure pour faire voter la même loi,
    les mêmes causes produiront les mêmes effets ». Je ne vous dis pas
    que c'est du tout facile. Mais voilà où nous en sommes.

    Par ailleurs, et faisons attention parce qu~Ril faut être toujours
    précis dans les chronologies.

    Il y a eu rencontre entre le président français et le président turc
    M. Gül, qui a eu lieu je crois, il faut que je mobilise ma mémoire
    oui, mais je pense que c'était au moment de Los Cabos au Mexique,
    bon ou à Washington, enfin, je, non à Chicago, Chicago, au moment
    des affaires de l'OTAN, oui, c'est ça, ensuite François Hollande a
    rencontré le Premier ministre Erdogan à Los Cabos au Mexique dans
    le cadre du G20. Et cette prise de contact a été très positive. Et
    à l'issue de cette prise de contact, où ces questions n'ont pas été
    spécifiquement abordées, les Turcs ont décidé de lever les sanctions
    économiques qu'ils avaient par rapport à la France. Bon.

    Ensuite, j'ai reçu moi-même le ministre des Affaires étrangères turc
    que beaucoup d'entre vous connaissent, nous avons discuté de l'ensemble
    de ces sujets.

    J'ai dit - peut-être pas exactement en ces termes, mais c~Rest ça
    que ça voulait dire - comment se posait la question.

    La communauté arménienne a été émue de cette déclaration : "Mais au
    fond est-ce que le Président veut vraiment remplir cet engagement"
    et l'Elysée a confirmé. Et voilà où nous en sommes.

    Bon. Et donc je pense qu'avec bonne foi il faut essayer de trouver
    des solutions, et je veux ajouter parce que c~Rest très important,
    qu'il faut aussi et j~Rallais dire surtout, trouver des solutions
    mais là nous ne sommes que "propositeurs" si ce mot existe, pour
    que l'Arménie et la Turquie améliorent leurs relations et je reçois
    dans quelques jours d'ailleurs le ministre des Affaires étrangères
    arménien et le ministre des Affaires étrangères turc m'a confirmé
    qu'il souhaitait cette amélioration. Voilà exactement l~Rétat des
    choses au moment où je m~Rexprime. »

    Question de M. François Rochebloine, député de la troisième
    circonscription de la Loire :

    49:30 « Deuxième question. Je remercie notre collègue Axel Poniatowski
    d'avoir posé la question sur l'Arménie. Moi j'aurais une question
    complémentaire j'allais dire sur l'Arménie et le conflit entre
    l'Arménie et l'Azerbaïdjan à propos du Haut-Karabagh.

    Aujourd'hui le Groupe de Minsk travaille, travail qui est co-présidé
    par les Etats-Unis, la Russie et la France.

    Je dois dire qu'on patine un petit peu si vous me permettez d~Remployer
    cette expression, depuis un certain temps. Ne pensez-vous qu'il
    serait indispensable que des représentants du Haut-Karabagh - qui
    est aujourd'hui une véritable institution - puissent participer à
    ces négociations et qui pourraient semble-t-il faciliter à trouver
    une solution.

    Réponse de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères :

    58:28 : « En ce qui concerne l'Arménie, l'Azerbaïdjan, je vais recevoir
    dans les jours qui viennent les ministres des Affaires étrangères
    des uns et des autres. Nous sommes co-Président du Groupe de Minsk,
    moi je suis très désireux de faire avancer les choses dans le bon
    sens. Je ne sais pas encore comment nous pouvons être utiles mais
    enfin, notre disponibilité est absolue. »

    Retranscription non-officielle faite par le Collectif VAN :

    La retranscription officielle n~Rest pas encore en ligne mais le sera
    vraisemblablement sur ce lien :

    Sénat : Les comptes rendus de la commission des affaires étrangères
    et de la défense

    Lire aussi:

    Entretien du ministre des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius,
    avec "Le Nouvel Observateur"

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    Source/Lien : LCP

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