Agence France Presse
12 septembre 2012 mercredi 9:56 AM GMT
Combats près de l'aéroport d'Alep, des Arméniens abattus
ALEP (Syrie) 12 sept 2012
De violents combats entre armée syrienne et rebelles ont éclaté
mercredi aux abords de l'aéroport d'Alep, deuxième ville du pays où
des Arméniens de Syrie de retour d'Erevan ont été abattus par des
hommes armés.
Ces violences, qui ne donnent aucun signe de répit près de 18 mois
après le début de la révolte qui a dégénéré en conflit sanglant,
rendent encore plus difficile la mission du médiateur Lakhdar Brahimi,
qui doit se rendre dans les "prochains jours" à Damas où il
rencontrera le président Bachar al-Assad.
Mercredi, le régime pilonnait les bastions rebelles comme il le fait
quotidiennement, notamment à Alep, la métropole du nord où les combats
et les bombardements font rage depuis plus d'un mois et demi.
Ainsi, de violents affrontements ont éclaté à l'aube près de
l'aéroport d'Alep, qui fonctionne toujours normalement, et plusieurs
quartiers rebelles ont été bombardés par l'armée, selon l'Observatoire
syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui se base sur un large réseau
de militants.
Dans cette ville multiconfessionnelle, quatre Syriens arméniens qui
étaient de retour d'Erevan ont été abattus par des hommes armés sur la
route de l'aéroport, ont affirmé à l'AFP leurs proches. Au moins 13
autres personnes du même groupe ont été blessés, selon la même source.
Ailleurs dans le pays, un petit garçon et une petite fille ont été
tués dans le bombardement d'une localité rebelle de Hama (centre), où
les bombardements de l'armée ont provoqué également des incendies dans
plusieurs immeubles ainsi que dans la principale boulangerie.
Les rebelles, qui avaient annoncé mardi avoir unifié leurs forces
militaires à Alep et dans sa région, ont par ailleurs attaqué
plusieurs barrages dans la région d'Idleb (nord-ouest). "Plusieurs
bataillons ont lancé des attaques à la roquette sur ces barrages", a
indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH.
Mardi, les violences avaient fait 138 morts --93 civils, 19 rebelles
et 26 soldats à travers le pays, selon l'ONG.
12 septembre 2012 mercredi 9:56 AM GMT
Combats près de l'aéroport d'Alep, des Arméniens abattus
ALEP (Syrie) 12 sept 2012
De violents combats entre armée syrienne et rebelles ont éclaté
mercredi aux abords de l'aéroport d'Alep, deuxième ville du pays où
des Arméniens de Syrie de retour d'Erevan ont été abattus par des
hommes armés.
Ces violences, qui ne donnent aucun signe de répit près de 18 mois
après le début de la révolte qui a dégénéré en conflit sanglant,
rendent encore plus difficile la mission du médiateur Lakhdar Brahimi,
qui doit se rendre dans les "prochains jours" à Damas où il
rencontrera le président Bachar al-Assad.
Mercredi, le régime pilonnait les bastions rebelles comme il le fait
quotidiennement, notamment à Alep, la métropole du nord où les combats
et les bombardements font rage depuis plus d'un mois et demi.
Ainsi, de violents affrontements ont éclaté à l'aube près de
l'aéroport d'Alep, qui fonctionne toujours normalement, et plusieurs
quartiers rebelles ont été bombardés par l'armée, selon l'Observatoire
syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui se base sur un large réseau
de militants.
Dans cette ville multiconfessionnelle, quatre Syriens arméniens qui
étaient de retour d'Erevan ont été abattus par des hommes armés sur la
route de l'aéroport, ont affirmé à l'AFP leurs proches. Au moins 13
autres personnes du même groupe ont été blessés, selon la même source.
Ailleurs dans le pays, un petit garçon et une petite fille ont été
tués dans le bombardement d'une localité rebelle de Hama (centre), où
les bombardements de l'armée ont provoqué également des incendies dans
plusieurs immeubles ainsi que dans la principale boulangerie.
Les rebelles, qui avaient annoncé mardi avoir unifié leurs forces
militaires à Alep et dans sa région, ont par ailleurs attaqué
plusieurs barrages dans la région d'Idleb (nord-ouest). "Plusieurs
bataillons ont lancé des attaques à la roquette sur ces barrages", a
indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH.
Mardi, les violences avaient fait 138 morts --93 civils, 19 rebelles
et 26 soldats à travers le pays, selon l'ONG.