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Bakou avait promis à Budapest de ne pas changer la peine du soldat e

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  • Bakou avait promis à Budapest de ne pas changer la peine du soldat e

    Agence France Presse
    1 septembre 2012 samedi 4:36 PM GMT


    Hongrie/Arménie: Bakou avait promis à Budapest de ne pas changer la
    peine du soldat extradé

    BUDAPEST 01 sept 2012


    Bakou avait promis, selon Budapest, de ne pas changer la peine de
    prison à vie du soldat azerbaïdjanais condamné par la justice
    hongroise pour le meurtre d'un soldat arménien, puis extradé et gracié
    vendredi en Azerbaïdjan, actes qui ont mené à la rupture des relations
    diplomatiques entre la Hongrie et l'Arménie.

    "Le ministre de la Justice de l'Azerbaïdjan a informé le ministre de
    la Justice et de l'Administration hongrois que la peine de Ramil Sahib
    Safarov ne serait pas modifiée mais qu'il continuerait de purger la
    peine qui lui a été administré par le Tribunal hongrois", a indiqué le
    gouvernement hongrois sur son site officiel.

    Condamné à la perpétuité pour le meurtre d'un officier arménien à
    Budapest en 2004, Ramil Safarov, 35 ans, a été extradé vendredi vers
    son pays par les autorités hongroises et gracié aussitôt par le
    président azerbaïdjanais, Ilham Aliev.

    Suite à l'extradition, l'Arménie a annoncé qu'elle suspendait ses
    relations diplomatiques avec la Hongrie et le bureau du Président
    américain Barack Obama a également indiqué qu'il demanderait des
    explications à Budapest sur l'extradition.

    De son côté, le gouvernement hongrois a répondu samedi après-midi en
    soulignant qu'il "respectait pleinement l'Arménie chrétienne, son
    peuple et ses traditions comme sa culture" et affirmé son "regret"
    pour la rupture des liens diplomatiques.

    Le communiqué de Budapest, publié par l'agence de presse nationale MTI
    répète la position du ministre de la Justice et de l'administration
    selon laquelle la Hongrie avait agit "en harmonie avec les lois
    internationales", évoquant la Convention de Strasbourg de 1983 sur le
    transfert des personnes condamnées, signée par Budapest et Bakou.

    A la fin du communiqué, Budapest précise qu'elle "attendait le même
    respect des contrats internationaux de ses partenaires".

    La presse hongroise estimait samedi que l'extradition de Safarov était
    certainement liée aux plans d'expansion économique du Premier ministre
    conservateur Viktor Orban, dont "l'ouverture vers l'Est" est son
    cheval de bataille.

    Ce dernier a visité Bakou il y a quelques mois pour des questions
    "énergétiques et économiques".

    Selon le premier portail d'information en ligne Index.hu, le
    gouvernement hongrois désire vendre des obligations d'Etat à Bakou
    pour un montant de l'ordre de 2 à 3 milliards d'euros pour financer sa
    dette, alors que ses négociations avec le Fonds monétaire
    international (FMI) semblent figées.

    Après un premier round de discussions à la mi-juillet, aucune date
    n'est encore annoncée la poursuite du débat sur le prêt de 15
    milliards d'euros dont Budapest aurait besoin.

    Selon le parti d'opposition DK de l'ancien Premier ministre Ferenc
    Gyurcsany, le gouvernement a "vendu l'honneur de la Hongrie dans
    l'espoir d'un prêt azéri".

    Ils ont appelé à la démission du ministre de la Justice hongrois Tibor
    Navracsics. Le parti vert-gauche LMP a exigé des explications et le
    plus grand parti de l'opposition MSZP (socialiste) a convoqué la
    réunion de la Commission des affaires étrangères du parlement
    hongrois.

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